LE MONDE EN BREFJeudi 11 Mai 2017 - 13:14 WASHINGTON - Le président américain Donald Trump est pris dans une tempête politique depuis qu'il a limogé le directeur du FBI James Comey, une décision selon lui sans lien avec l'enquête de la police fédérale sur une éventuelle collusion avec la Russie. La Maison Blanche a rejeté les appels de l'opposition démocrate à la nomination d'un procureur spécial pour prendre en main l'enquête du FBI sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle américaine, une porte-parole l'estimant "pas nécessaire". - Le président Trump a évoqué une "très très bonne rencontre" après avoir reçu à la Maison Blanche le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, au lendemain du limogeage de M. Comey. Cet entretien exceptionnel dans le Bureau ovale était le premier de M. Trump avec un haut responsable russe, alors que les relations entre les deux puissances sont exécrables et le climat politique à Washington explosif. "Le président Trump a clairement dit son intérêt à mettre en place des relations de travail pragmatiques et mutuellement bénéfiques" avec la Russie, a déclaré M. Lavrov. Les accusations d'ingérence dans la politique intérieure des Etats-Unis visant la Russie relèvent "de la fiction", a-t-il ajouté. Le limogeage du patron du FBI par le président Trump est "une affaire interne" américaine, a affirmé le Kremlin, disant "espérer que cela n'aura pas d'impact" sur les relations entre les deux pays. À Washington l'éviction surprise du patron du FBI James Comey n'a pas simplement soulevé une onde de choc, elle a également provoqué une flambée des paris sur une éventuelle destitution de Donald Trump. SYRIE - L'alliance de combattants kurdes et arabes qui lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie s'est emparée de la ville de Tabqa et son barrage, étape clé dans la bataille pour le fief jihadiste de Raqa, en attendant des livraisons d'armes américaines. À Ankara, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté les Etats-Unis à revenir "sans délai" sur leur décision d'envoyer des armes aux milices kurdes YPG dans le nord de la Syrie. Les Etats-Unis vont commencer bientôt les livraisons d'armes aux YPG, malgré les critiques de M. Erdogan. SEOUL - Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-In a prêté serment et s'est immédiatement dit disposé à se rendre en Corée du Nord, dans un contexte de crispation avec ce pays reclus doté de l'arme nucléaire. Lors d'une conversation téléphonique, M. Moon et son homologue américain Donald Trump ont convenu de "coopérer étroitement" sur le dossier du nucléaire nord-coréen.
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