Bassin Congo-Oubangui-Sangha : 14 milliards d’euros pour le financement du PAS-GIRE

Vendredi 5 Mai 2017 - 16:00

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Peu après l’appel à la solidarité internationale lancé par la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), les partenaires financiers avaient marqué leur volonté de financement des 141 projets de Plan d’actions stratégiques de gestion intégrée des ressources en eau (PAS-GIRE) pour un montant global de 14 milliards d’euros.

À titre indicatif, il s’agit de quatre domaines d’actions couvrant le développement socioéconomique, régional et transfrontalier ; la protection de l’environnement et la préservation des ressources ; le renforcement des capacités et la sensibilisation des parties prenantes ; l’harmonisation des politiques de l’eau et du principe de partage des coûts et bénéfices.

La feuille de route, découlant de ces quatre domaines d’actions et qui devrait se dérouler sur vingt ans, prévoit de confier à la Cicos la maîtrise d’ouvrage de 122 projets sur les 141. En effet, des projets essentiellement consacrés à la mise à niveau du cadre institutionnel, aux systèmes d’information, à la communication et l’éducation, aux études de schémas directeurs et enfin à la recherche et au développement. Le coût estimé de ces projets est de plus de 2 milliards et demi d’euros.

Les 19 projets restants, qui portent sur l’hydroélectricité et le transport, seront pilotés par les Etats membres en partenariat avec les acteurs régionaux et internationaux, et avec la participation des secteurs privés et publics. Ce sont principalement des investissements, dont le coût estimatif s’élève à environ 11 milliards et demi d’euros.

Si difficile soit-il, la PAS-GIRE voudrait se définir comme un cadre convenablement intégré et diversifié à la hauteur des concurrences auxquelles sont confrontées les populations du bassin. En effet, il convient de rappeler que la problématique de développement de la zone du bassin du Congo ne se présente pas sous la forme d’opportunités, mais également de menaces, notamment celles liées, entre autres, à la non-maîtrise de l’assainissement, particulièrement préoccupantes.

Guillaume Ondzé

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