UMNG : le collège intersyndical observe trois journées dites « Université morte »Mercredi 12 Avril 2017 - 16:48 Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synesup), le Syndicat national de l’université (Synalu) et le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Synepes) sont les trois mouvements syndicaux de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) qui observent à compter, du 12 avril à Brazzaville, trois journées dites « Université morte » pour marquer leurs indignations. Cette décision a été prise à l’issue des réunions consécutives tenues les, 05 et 11 avril 2017, au siège du Synesup, principale organisation des travailleurs de l’Université Marien-Ngouabi. Les enseignants ont donné mandat au collège intersyndical de négocier avec la tutelle jusqu’au 11 avril. En cas de non succès des pourparlers avec le gouvernement, ils déclencheront trois journées dites « Université morte » le 12, 13 et 14 avril. Ce collège souligne que le mobile de leur mécontentement est principalement la simultanéité du paiement des salaires des agents de l’UMNG avec ceux des fonctionnaires. Et pourtant, cet établissement d’enseignement supérieur est, en effet, une institution qui jouit d’une autonomie de gestion financière, à l’instar du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Les enseignants de l'UMNG revendiquent le paiement des heures complémentaires et supplémentaires ; le paiement des primes d’encadrement et de surveillance des devoirs, des examens, de surveillance et d’encadrement des thèses et mémoires, des arriérés, appelant ainsi le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, à débloquer cette situation. Dans leur déclaration, les membres de l’intersyndicale ont fustigé aussi le non-décaissement régulier du budget de fonctionnement de l’Université. Cette inobservation a pour conséquence la non-validation de l’année académique 2015-2016 et du 1er trimestre 2016-2017. Et pourtant, le budget 2017 de cette institution, adopté à plus de 43 milliards de FCFA, est en hausse de 25%, par rapport à celui de l’année dernière. Rappelons que le ministère de l’Enseignement supérieur fait partie des secteurs sociaux dont les budgets ne devraient pas être grattés à cause de la crise. Pour 2017, ce ministère bénéficie d’une enveloppe de plus de 75 milliards de francs CFA. Fortuné Ibara Notification:Non |