Journée du 8 mars : les femmes sensibilisées aux cas et formes de violencesMercredi 8 Mars 2017 - 19:00 À la faveur de la journée internationale de la femme, l’association Azur développement a organisé le 8 mars un atelier de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux filles. Ambroise Bayakissa, administrateur-maire de l’arrondissement 3 Tié Tié, a également pris part à l’activité. L’atelier qui a bénéficié de l’appui du Programme concerté pluri-acteurs (PCPA), du club des jeunes infrastructures et développement et de South offshore, a eu pour objectifs principaux de sensibiliser les femmes sur les différentes formes de violences, leurs conséquences et les dispositions réglementaires qui protègent les femmes et les enfants victimes de violences mais aussi sur les structures de prise en charge juridique tels les guichets uniques animés par l’association Azur développement. Une initiative saluée par Jérôme Magnokou, directeur départemental des droits humains et libertés fondamentales de Pointe-Noire et par la répresentante de South offshore. En ouvrant les travaux, Ambroise Bayakissa, a exhorté les femmes à dénoncer toutes les formes qu’elles subissent. « Dans les familles, les quartiers, les lieux de services, si vous êtes témoins de violations de droits de la femme, vous avez le devoir de les dénoncer parce que le contraire, c’est-à-dire la complaisance ou l’arrangement à l’amiable vous placent sur le banc des complices. C’est ici l’occasion de parler aux femmes qui généralement acceptent le statut de l’être faible pour justifier leur passivité », a-t-il dit. « Les violences physiques, sexuelles et la maltraitance des enfants » par Sylvie Niombo, directrice exécutive d’Azur développement, « la prise en charge juridique » par Judicaël Mankessa, juriste, «la prise en charge médicale » par Dr Boulas, « le rôle de la police dans la prise en charge des femmes et des enfants » par la lieutenant de police Annick Sylvie Flore Dingah ont été les différents thèmes développés au cours de cet atelier qui a connu la participation des chefs de quartiers, des associations féminines et des associations et ONG partenaires à Azur développement. Au cours des différents exposés, les orateurs ont stigmatisé toutes les formes de violences qu’elles soient morales, physiques, discriminatoires ou politiques à l’endroit des femmes et des jeunes filles tels le viol, les attouchements, les injures, la prostitution forcée, la pédophilie, le harcèlement sexuel, la violence dans le foyer, l’inceste, etc. étayés de plusieurs exemples et cas vécus « Au Congo, la violence subie par les femmes est banalisée, tant que la femme sera discriminée, on ne parlera pas d’égalité », a regretté Sylvie Niombo. La prise en charge médicale et juridique se fait normalement dans les différents services et administrations ont rassuré le Dr Boulas du service de maternité de l’hôpital général Adolphe-Sicé de Pointe-Noire et Judicaël Mankessa, qui a précisé que quand on est victime d’un cas de violence quelconque, pour la prise en charge juridique, il faut faire recours à Azur développement par exemple qui travaille avec les administrations habiletées afin de suivre la procédure judiciaire jusqu’au procès pour que les auteurs des faits soient punis et sanctionnés selon la loi. En clôturant l’atelier, Ambroise Bayakissa, administrateur–maire de Tié Tié , a souhaité que désormais édifiées sur leurs droits, les femmes ne doivent plus se taire mais plutôt se saisir des dispositions réglementaires en la matière telle la Constitution de la République en son article 17 dit que « la femme a les mêmes droits que l’home. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité de la femme dans toutes les fonctions politiques, électives et administratives » pour dénoncer les faits de violence et de maltraitance des enfants. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :la tribune officielle lors de l'atelier sur les violences faites aux femmes
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