Genre : lancement de la campagne "16 jours d'activismes" contre les violences faites à la femme

Jeudi 24 Novembre 2016 - 16:35

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Cette campagne placée sur le thème "Mobiliser des ressources pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles" est lancée ce mercredi à l'hôtel Beatrice dans la commune de la Gombe en présence des différentes personnalités politico-sociales du pays, des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, des agences des systèmes des Nations unies et des organisations de la société civile.

Les 16 jours d’activisme courent du 25 novembre au 10 décembre, date de la déclaration des droits de l’homme. En prévision de cette commémoration, un briefing a été organisé le 23 novembre à l’intention des journalistes dans la salle polyvalente Marie-Ange Lukiana. Au cours de cette journée, les différents orateurs ont , tout en circonscrivant les contours de cette  commémoration, rélevé les efforts que le gouvernement de la RDC déploie pour lutter contre ce fléau tout en reconnaissant des défis qui doivent être surmontés pour réduire ou encore mieux éliminer les violences faites à la femme.

Le chargé des programmes femmes, paix et sécurité basés sur le genre à l'ONU Femmes, Jules Mulumbi, a félicité le gouvernement pour ses efforts dans la lutte contre les violences faites à la femme et la jeune fille. C'est le cas, dit-il, de la loi sur le Code de la famille. Mais à coté de ces avancées, il y a des obstacles à surmonter.

Les 16 jours d'activismes, laisse-t-il entendre, sont placés sous la campagne "Oranger les quartiers". Elle  incite tous les pays à atteindre cinq buts par rapport aux objectifs du millénaire pour le développement. Pour sa part,  le représentant de l'ONU Femme  est revenu sur la campagne "We for she" menée depuis 2014 par son institution.            

Cette campagne veut tout simplement faire promouvoir le droit de la femme. Elle considère les hommes comme les partenaires de défense des droits de la femme. « La RDC est partie prenante dans cette campagne qui s'engage à défendre les droits de la femme dans six branches dont l'éducation, la violence, la politique, le travail, la santé et l'identité »,  explique–t-il. 

Les innovations apportées au Code de la famille qui a été promulgué par le chef de l'Éta, le 18 juillet 2016, ont constitué l’essentiel  de la communication  d’Annie Kenda Bakajika, chef de service du secrétariat permanent du Conseil national des femmes au ministère de la Femme, Famille et Enfant. Plusieurs innovations ont été  apportées à ce Code révisé notamment  sur des dispositions relatives à  la nationalité, à  la personne, à la famille et à la succession et aux libéralités. « Les innovations apportées à ce Code sont salvatrices », indique Annie Kenda. Notons que la révision du Code de la famille est une réponse aux impératifs de l’heure, eu égard aux différents lobbyings et plaidoyers pour la promotion des droits de la femme. La RDC, qui a signé plusieurs documents internationaux et régionaux promouvant les droits de  la femme, devrait donc réviser son Code de la famille pour être aux pas de l’évolution.

Aline Nzuzi

Légendes et crédits photo : 

Des journalistes invités à s'impliquer dans les 16 jours d'activisme

Notification: 

Non