Santé : le processus de réforme au sein du ministère de tutelle en marche

Mardi 8 Novembre 2016 - 16:38

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi Mukwampa, a présidé récemment  la réunion du comité de coordination technique de validation des rapports sur la rationalisation des programmes spécialisés de son ministère. C’était en présence des partenaires et des responsables de différents programmes spécialisés du ministère de la Santé.

La question de la réforme a été au centre de cette réunion. Cette reforme est l’un des objectifs du plan d’action du gouvernement. Pour ce qui est du ministère de la Santé publique, le processus de la réforme vise à améliorer de manière globale la réponse aux problèmes de santé. Les réformes structurelles premièrement portent sur  les réformes de l’administration publique qui visent la réorganisation des directions centrales et de l’administration provinciale à travers la division provinciale de la santé et les inspections provinciales de la santé. En deuxième lieu, la réforme concerne les programmes spécialisés tout en tenant compte de la décentralisation.

Le processus de rationalisation des programmes spécialisés du ministère de la Santé  publique tel qu’expliqué par le Dr Alain Iyeti, directeur de la direction chargée des études et de planification, a tenu compte de la définition par le secrétaire général des mesures transitoires pour la coordination des programmes spécialisés avec les divisions provinciales de  la santé; de la proposition de réorganisation de grands programmes tels que le programme élargi de vaccination, le programme national de lutte contre le sida, le programme national de lutte contre le paludisme.

Dans la réforme des programmes spécialisés du  ministère de la Santé publique, le Dr Alain Iyeti a fait savoir qu’ il faudra redéfinir ces programmes; transférer des responsabilités de ces programmes vers les divisions provinciales de la santé et réorganiser  progressivement ces programmes au niveau central. Il y a des programmes spécialisés qui vont être réorganisés en services spécialisés à l’exemple du programme national de l’hygiène aux frontières qui va se muer en service national  de contrôle sanitaire aux frontières.  Le programme national des comptes de la santé, le programme national de la promotion de la médecine traditionnelle et le programme national  de promotion des mutuelles de santé vont tous être réorganisés en services. Cependant, les programmes tels que  le programme élargi de vaccination, le programme national de nutrition, le programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées, le programme national de lutte contre la tuberculose et bien d’autres vont être maintenus et réorganisés.

Toutefois, il a été proposé deux nouveaux regroupements de programmes. Il s’agit  du programme national  de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles et le programme national de la santé  de la  reproduction, de la mère, du nouveau–né et de l’adolescent.

La réforme dans les provinces 

Pour ce qui est de le réforme dans les provinces, le Dr Alain Iyeti a souligné qu’il n’y a pas nécessité de maintenir ou d’implanter d’autres structures à coté de la division provinciale de la santé et de l’Inspection provinciale de la santé. Certaines  options  ont été prises, notamment l’intégration de  toutes les missions et activités des coordinations à la division provinciale de la santé ; d’affectation  des cadres actuellement  employés dans les bureaux de coordination des programmes dans les divisions provinciales de la santé, la constitution d’ un groupe d’experts au niveau central  pour un suivi et un encadrement régulier des divisions provinciales de la santé sur les aspects liés aux programmes.

Le ministre de la Santé publique qui a fait quelques observations au cours de cette réunion a insisté sur le fait  que cette réforme devra être soutenue par un plan d’accompagnement social. Pour ce faire, il faut connaître le nombre exact de personnes qui vont partir, leur fonction et leur localisation. Aussi faut-il, dans cette réforme, maintenir ce qui a été bien fait. "Nous ne devons pas perdre certains acquis", a-t-il dit.

Aline Nzuzi

Notification: 

Non