Justice : les praticiens du droit demandent la construction de la maison de l’avocat

Samedi 22 Octobre 2016 - 15:25

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Les défenseurs du droit ont formulé le vœu au gouvernement le 21 octobre, lors des échanges avec le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala à l’issue des travaux des journées juridiques sur le thème « l’avocat et son expérience de la pratique judiciaire », organisées par les barreaux de Brazzaville

 Au cours de ces journées, les avocats ont plaidé pour la construction d'un édifice au sein du Palais de justice.  Ils éprouvent des difficultés dans l’exercice de leur profession notamment le manque d'un local pour la conservation de leur toge pendant des sessions d’audience. Outre ce sujet, ils ont rappelé la question du financement lors des commissions d’offices, des sessions criminelles, et déploré la non décoration des avocats ainsi que les conditions de travail encore archaïques.

Toutes ces doléances seront prises en compte par la hiérarchie, a promis le ministre. Il a, par ailleurs invité les avocats à respecter l’éthique et la déontologie de leur profession. « Le Congo a beaucoup de contentieux à l’extérieur, en Amérique, Europe et en Afrique donc il vous faut se former pour aller défendre un jour le pays au lieu de laisser les étrangers défendre les intérêts du pays », a-t-il exhorté les avocats avant d'ajouter qu'ils doivent plaider en droit et non en politique.

Interrogé par les médias sur la question des tribunaux en construction abandonnés, Pierre Mabiala a assuré que le souhait du gouvernement est que les magistrats travaillent dans de bonnes conditions. A cet effet, une descente sera effectuée dans tous les sites des tribunaux de Brazzaville comme à l’intérieur du pays en construction et qui posent le problème de localisation afin de trouver des solutions idoines.

Le bâtonnier Emmanuel Oko a souligné que le métier d’avocat est un éternel recommencement de formation parce que l’objectif est d’avoir des avocats compétents et bien formés. « Les avocats doivent intérioriser les règles d’éthique et de déontologie de leur profession. Ceux qui commettront des bévues seront exclus de la profession avant d’ajouter que plusieurs dossiers ont été saisis dont certains ont déjà connu leur suite. D’autres seront exposés d’après leur comportement », a-t-il conclu.  

Lydie Gisèle Oko

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