Journée mondiale de l’alimentation : le gouvernement souligne la nécessité de produire et consommer congolais

Lundi 17 Octobre 2016 - 12:24

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Dans sa déclaration rendue publique à l’occasion de cet évènement célébré le 16 octobre de chaque année, le gouvernement a, par le biais du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, souligné la nécessité  de produire et consommer congolais, tout en veillant à une bonne qualité de l’alimentation et en respectant l’environnement

La 36e édition de la Journée mondiale de l’alimentation, qui coïncide avec le 71e anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), est placée sur le thème : « Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi ». Selon le ministre d’Etat, Henri Djombo, cette évocation est une interpellation rappelant que le combat pour la sécurité alimentaire a un lien étroit avec l’environnement. « De plus en plus vulnérable, celui-ci exige de nous plus de responsabilité si nous voulons préserver notre existence et celle des générations futures. La croissance de la population mondiale n’a jamais atteint un rythme aussi effréné, surtout dans les villes. Pour pouvoir nourrir cette population qui devrait atteindre 9,6 milliards de personnes d’ici à 2025, il faudrait adapter l’agriculture aux changements climatiques et la rendre plus résiliente, plus productive et plus durable », a-t-il déclaré, précisant que l’adaptation aux changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes doivent faire partie des stratégies et des politiques nationales.

« Organiser un mouvement de retour à la terre et une mobilisation générale des acteurs »

Il a également indiqué que le Congo doit engager son développement, consolider et pérenniser la croissance de l’économie nationale, approfondir la diversification économique en réussissant la transition de l’économie de rente pétrolière vers une économie reposant sur le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le gouvernement s’attèlle, a-t-il dit, à apporter une riposte appropriée à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, en mettant conséquemment en place un programme à moyen terme. Conformément aux Objectifs de développement durable (ODD), ce programme devra s’appuyer sur le développement des filières permettant d’accroître l’offre nationale en produits alimentaires et de réduire significativement les importations de denrées et l’exportation de devises.

« Dans le combat contre la faim dans notre pays, il est évident et urgent d’organiser un mouvement de retour à la terre et une mobilisation générale des acteurs dans les activités agricoles, agro-industrielles, pastorales et halieutiques, à travers le territoire national, sur la base des facilités techniques et financières qui se mettent en place », a poursuivi Henri Djombo.

Il a, par ailleurs, défini quelques pistes devant permettre la promotion d’une agriculture écologique et productive. Il s’agit, entre autres, de la recherche agricole, pastorale et halieutique dynamique et de l’utilisation rationnelle des terres, des semences de qualité, des fertilisants et de l’eau. Les autres voies sont : la transformation des produits ; la réduction des pertes après récoltes et la lutte contre la déforestation anarchique et les incendies de brousse.

« Il s’agit, en effet, de vulgariser des pratiques agricoles modernes afin de rendre plus attrayants les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour les jeunes », a ajouté le ministre de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche.

Pour lui, les changements climatiques ne sont ni une légende, ni une utopie. Une agriculture bien organisée est moins émettrice de gaz à effet de serre, s’adapte, a conclu le ministre d’Etat, au changement climatique et contribue à la protection et au développement durable de la planète.

Parfait Wilfried Douniama

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