#BringBackOurGirlsVendredi 14 Octobre 2016 - 22:15 Vingt et une filles ont été ramenées ! Heureuse coïncidence d’autant plus que cette libération arrive au moment où la communauté internationale célèbre la journée internationale de la jeune fille. Il y a deux ans, en 2014, 276 jeunes filles étaient enlevées par la secte islamiste Boko Haram. Aussi,condamnons-nous ici même ces actes barbares qui de plus privaient ces jeunes filles de leur droit fondamental, les arrachant à leur école et à leur famille. Le seuil de l’intolérable était franchi sans vergogne. La communauté internationale dont nous nous étions fait le porte-voix aux côtés d’autres médias avaient condamné avec virulence cet enlèvement. S’en était suivi la naissance du mouvement #BringBackOurGirls, traduisez par « Ramenez nos filles » pour lutter en faveur de la libération des filles. Michelle Obama s’y était engagée, Malala Yousafzaï, la militante pakistanaise pour le droit des femmes et Prix Nobel de la paix 2014 aussi. Plus de deux ans sont passés. La question de leur libération n’a pas cessé de se poser. L’actuel président nigérian, Muhammadu Buhari, en a même fait l’une de ses promesses de campagne bon gré mal gré. Jeudi, seules vingt et une filles ont été libérées à la suite des négociations entre Boko Haram et le gouvernement nigérian avec l’aide de la Croix-Rouge internationale et le gouvernement suisse. Vingt et une filles dont le cours du destin a été changé par la barbarie des hommes. Vingt et une filles qui se sont vu voler une part importante d’elles-mêmes. Pour elles, l’heure est à la reconstruction. La reconstruction de leur propre personnalité et l’édification de leur être. Hélas, il en reste 197 autres dans les mains des ravisseurs. Quand seront-elles libérées ? Quels efforts les autorités consentissent pour leur redonner leur dignité ? Ces questions demeurent sans réponses. Bring back Our girls
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