Vie associative: L’œil neuf s’implante dans les départements du Niari et de la Lékoumou

Les cérémonies d’intronisation de ces coordinations réalisées par Jean Didier Elongo, coordonnateur national de ce cercle de réflexion, se sont déroulées dans les salles des hôtels des conseils départementaux à Sibiti pour la Lékoumou et à Dolisie pour le Niari. Les coordinations ont pour mission d’œuvrer pour l’édification du Congo à travers des grands débats sur les questions essentielles qui engagent la vie, l’avenir et le devenir du pays.

Dans la Lékoumou, Richard Foutoula a été placé la tête de la coordination départementale qui compte 17 membres. Dans le Niari, 23 membres dont 3 à la commission d’évaluation constituent la coordination confiée à Nazaire Nzahou. Au niveau de ce département, des coordinations des arrondissements et des districts ont aussi été mises en place.  Ces intronisations sont une dynamique enclenchée en août et qui se poursuit en vue de l’implantation sur toute l’étendue du territoire national de L’œil neuf. Son objectif est de décentraliser le débat constructif et donner la possibilité aux intellectuels disséminés à travers le pays d’y participer. Car, comme l’a souligné Jean Didier Elongo, dans une nation lorsque les intellectuels ne débattent plus, l’avenir de celle-ci est compromis. « Ce qui est important c’est que nous retrouvons, dans les coordinations de L’œil neuf, des Congolais de différentes origines politiques et de tous bords», a-t-il indiqué.

La Lékoumou et le Niari succèdent aux départements de la Bouenza, de Pointe-Noire et du Kouilou ou ces coordinations ont déjà été installées. Et le débat étant actuellement axé sur la rupture avec les mauvais comportements,  Jean Didier Elongo a appelé les coordinations intronisées à œuvrer pour cette rupture en soulignant : « La rupture que nous avons appelé de tous nos vœux ne doit pas être un slogan ni un vain mot mais une réalité.  C’est pour cela que L’œil neuf, dans son ensemble, doit se lever pour apporter la rupture dans les fonds fins de la République. La rupture c’est le retour à la situation normale, le retour à la méritocratie ». Les coordinations ont aussi été invitées au travail méthodique, à la mobilisation des intellectuels pour le débat et à faire les choses autrement afin que l’œil neuf soit élevé au niveau des autres associations du pays, qu’il devienne un mouvement national.

Richard Foutoula, quant à lui, a appelé les populations de la Lékoumou à s’approprier L'œil neuf et à s’impliquer dans le débat. «Que l’on soit jeune ou vieux, on peut bien être capable de participer au dialogue, au débat sur la vie de notre pays. Il faut s’approprier L’œil neuf qui nous ouvre la possibilité d’intervenir, de donner notre point de vue sur toutes les questions qui concernent la vie de notre société. Nous attendons votre contribution», a-t-il  dit.  Il a souligné que pour lutter contre les mauvais comportements, des débats seront organisés, pour un premier temps, sur des thèmes qui concernent les jeunes et les populations de la Lékoumou.

Les membres de la coordination du Niari ont, pour leur part, pris l’engagement d’œuvrer pour le développement du pays. « Nous avons pris l’engagement de travailler pour l’édification de la maison Congo, de renforcer l’élan de solidarité nationale, appuyer l’effort du développement et donner une nouvelle visibilité à l’action socioéconomique et culturelle de notre pays. Nous avons pris l’engagement de se placer toujours dans l’axe du développement en fédérant nos forces, nos énergies et nos intelligences à l’ensemble du peuple congolais», a-dit Nazaire Nzahou. Animées par le désir de contribuer aussi au développement du pays, plusieurs associations du Niari et de la Lékoumou ont adhéré à L’œil neuf et signé des fiches d’adhésion pendant les cérémonies.