VIH/SIDA : le personnel de santé et les communautaires sensibilisés à la loi portant lutte contre cette pandémieMardi 23 Août 2016 - 17:15 Dans le cadre du Projet d’appui à la réponse communautaire dans l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, un atelier axé sur la protection des personnes vivant avec cette pandémie s’est tenu le 23 août à Brazzaville, à la Sil-Congo. Organisé par Azur Développement qui pilote ce projet en Consortium avec huit associations congolaises des PVVIH et de lutte contre le VIH, avec l’appui de Positive Action Community Fund (PACF), cet atelier permettra d’atteindre 4500 personnes jeunes filles et 2700 couples en âge de procréer afin de les amener à adopter des comportements et pratiques sexuelles à moindre risque et d'éviter le VIH à travers des sensibilisations et dépistages de proximité. Il avait entre autres pour objectifs de vulgariser cette loi, mais également d'insister sur des actions à mener afin de réduire la stigmatisation et la discrimination à l’endroit des PVVIH à Brazzaville ; renforcer la collaboration entre les unités de prise en charge du VIH/SIDA et les organisations de la société civile et contribuer à la réduction de la stigmatisation et la discrimination des PVVIH. Prenant la parole à son ouverture, Blandine Louzolo, coordonnatrice du projet a rappelé que ce dernier est réalisé dans trois départements, à savoir Brazzaville, la Bouenza et la Cuvette, en consortium avec huit associations et financé pour une durée de deux ans. « A l’ère du traitement comme prévention, quelle sera notre capacité à utiliser les nouvelles données scientifiques sur le taux de charge virale et la transmission du VIH dans le combat contre la stigmatisation et les discriminations ?», s'est interrogé en substance le représentant de l’Onusida, François Moubari, soulignant qu’au cours des siècles, la peur de la contagion a souvent justifié la méfiance à l’égard des malades, leur isolement encore considérée comme potentiellement dangereuses pour la société car susceptible de propager la maladie. François Moubari a également déclaré qu’une personne séropositive sous traitement, avec une charge virale non détectable, est considérée comme non infectieuse. Finalement, les personnes vivant avec le VIH et bénéficiant d’un traitement sont beaucoup moins « dangereuses » pour la société que celles qui ignorent leur statut sérologique. Actuellement, rappelons-le, 9000 femmes enceintes et leurs partenaires ont bénéficié de consultations prénatales et de dépistages dans quatorze centres de santé. 6000 personnes séropositives (50%) seront éduquées sur les méthodes contraceptives modernes pour prévenir les grossesses non désirées ; 100% bénéficieront d’un appui psychologique, nutritionnel, juridique et économique et 90% des femmes enceintes séropositives et leurs nourrissons seront accompagnés et suivis. Signalons que cet atelier a été rehaussé par diverses communications notamment celle de l’Onusida, du PNLS, d’un juriste, d’un médecin de prise en charge, de la présidente de AFPC et d’Azur Développement. Guillaume Ondzé Notification:Non |