Lutte anti-corruption : nécessité de renforcer les attributions de la Commission nationaleSamedi 30 Juillet 2016 - 18:30 Le secrétaire général de la Primature, Hilaire Bouhoyi, a émis le 29 avril à Brazzaville, le souhait de voir être renforcées les attributions de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude (Cnlccf), afin qu’elle exerce pleinement son rôle. Cette adresse a été faite au terme d’une visite des locaux de la Cnlccf, dans le cadre d’une série de prises de contacts entre la Primature et les administrations sous tutelle. « Le président de la République a maintes fois insisté sur la rupture avec les antivaleurs. Il a aussi mis un accent sur la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude ce qui, a un écho particulier pour cette commission parce qu’elle est chargée de mener la lutte contre ces fléaux. Il faut donc que les armes nécessaires soient données à cette commission pour exercer pleinement son action », a déclaré Hilaire Bouhoyi. Il a déclaré avoir pris connaissance de tous les textes règlementaires régissant le fonctionnement de la Cnlccf, ses difficultés ainsi que les conditions de travail de leurs agents. « Nous sommes venus pour regarder et constater les problèmes posés au sein de cette institution afin que nous envisagions des pistes de solutions. Je pense que ces problèmes trouveront de solutions. Ce sont des problèmes très sérieux et le rôle que va jouer la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude est très important », a insisté Hilaire Bouhoyi. Rappelons que cette commission était autrefois sous la tutelle de la présidence de la République. Actuellement elle est placée sous l’autorité de la Primature. Plusieurs dossiers liés à la corruption, la concussion et la fraude n’ayant pas encore étant solutionner suivent un cheminement administratif. Par ailleurs, dans le cadre de la collaboration interinstitutionnelle, le secrétaire général de la Primature a réitéré que le travail de la commission doit aboutir afin que cette institution ne soit pas frustrée. « Si ceux qui ont commis des fautes ne sont pas sanctionnés, il y a finalement une impunité qui peut les encourager. L’autre conséquence, les personnes hônnetes qui observent ces mauvaises pratiques risqueront d'être frustrées. Il faut que ce cercle soit brisé pour que notre administration soit vertueuse. Ce sont là des instructions que nous avons reçues de la plus haute autorité de l’Etat », a conclu Hilaire Bouhoyi. Créée en 2005, la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude est née de la volonté du gouvernement de lutter contre ces fléaux qui minent l’économie du pays et, partant, freinent le développement économique et social. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :En avant plan, le SG de la primature, Hilaire Bouhoyi ( photo adiac) Notification:Non |