Santé publique : l’OMS réaffirme son engagement à soutenir le système de santé au Congo

Le don est d’un financement de 6 millions de Francs CFA. Il est composé d'aspirations manuelles utérines ; de ballons auto gonflables pour la réanimation de nouveau-nés, kit de révision utérine, tube pour prélèvement d'urines, canule d’aspiration, pipette de transfert, plateaux et bien d’autres.

 L’objectif est de renforcer les capacités des étudiants en santé maternelle et en laboratoire. Le don a été réceptionné par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, Ignace Taliane Tchibamba, avant de le transmettre au doyen de la faculté, le professeur Rosaire Ibara.

Peu avant la remise d’un échantillon du matériel, Fatoumata Binta Tidiane Diallo explique que ce don à la faculté vient réaffirmer l’engagement de l’OMS dans le domaine du renforcement des compétences et capacités.

Selon elle, ce don fait suite aux discussions qu’elle a eues avec le ministre de l’Enseignement supérieur. L’échange entre les deux parties a été fondé sur les progrès du système de santé et la collaboration avec l’OMS. « L’OMS a pour mandat de renforcer les capacités en matière de formation. Avec son siège régional et un bureau implanté au Congo, nous souhaitons voir la Faculté des sciences de santé et les écoles de santé évoluer. Le Congo et l’OMS doivent renforcer leur collaboration afin d’améliorer la formation des médecins et du personnel paramédical. L’OMS a une expertise très importante au niveau régional ; le Congo doit donc l’utiliser pour ne pas la perdre », a-t-elle indiqué.

Aujourd’hui poursuit-elle, nous voulons accélérer cette collaboration afin que l’OMS ait un impact à la faculté. L’OMS ne devrait pas être pardonnée de voir le système de santé moins performant au Congo. Ce pays doit être un exemple en matière de formation du fait de la présence du siège de l’OMS.

Elle a assuré que l’Organisation ne ménagera aucun effort pour renforcer le système de santé en soutenant les compétences, l’enseignement, les stages et tout ce qui contribue aux renforcement des plateaux techniques ; des connaissances de jeunes et du personnel de santé.

Au terme de ses propos, il a interpellé la conscience du personnel de santé en ces termes : « On n’a pas droit à l’erreur car si cela se produit sur un être humain on ne peut plus le ramener à la vie, à moins de faire de lui un handicapé. Nous avons une responsabilité très importante car nous avons la vie de toute la nation et le développement d’un pays dans nos mains ».

Le doyen de la faculté, le professeur Rosaire Ibara a félicité l’OMS de ce geste qui permettra aux apprenants de satisfaire leurs attentes. La faculté compte présenter huit candidats aux concours d’agrégation et organiser des programmes de soutenance.