VIH / Sida : le CNLS doté de cinq nouvelles unités de dépistage

Ces cinq moyens de dépistage bien équipés, acquis à un montant de 378.184.500 FCFA, s’ajoutent aux trois premiers avec lesquels le CNLS réalisait les opérations de dépistage. Ils permettront désormais, au Conseil national de lutte contre le Sida, en dehors des grands centres urbains, d’étendre le dépistage du VIH/Sida à l’hinterland.

Ces unités de dépistage seront déployées dans les douze départements du Congo, où ils dépisteront gratuitement les populations du VIH/Sida. Selon les caractéristiques techniques données par la secrétaire exécutive du CNLS, Marie-Francke Puruehnce, chaque unité peut dépister en moyenne cent cinquante (150) personnes par jour, soit 900 personnes en six jours, et environ 3600 personnes en un mois.

En une année, précise-t-elle, chacun de ces cinq véhicules peut examiner 43.200 personnes, et les huit peuvent dépister 345.600 personnes par année. En se dotant de ce matériel, l’objectif du CNLS est d’accroître le taux de l’offre du dépistage du VIH/Sida sur l’ensemble du territoire national, mais surtout de permettre à chaque citoyen congolais de connaître son statut sérologique.

« C’est un sentiment de joie que j’exprime, parce que nous avons pu obtenir cinq unités de dépistage du VIH/Sida, qui seront destinées à l’intérieur du pays. Je remercie le PURAC, les fonds PPTE et le ministère des Finances, du budget et du portefeuille public, qui nous ont permis d’acquérir ce matériel technique », s’est réjouie la secrétaire exécutive du CNLS, Marie-Francke Puruehnce.

Il faut rappeler que depuis plus de deux ans, le CNLS traverse une situation sociale extrêmement difficile. Les travailleurs cumulent à ce jour, 26 mois d’arriérés de salaires et la majorité d’eux ne viennent plus au travail. Interrogée sur la question, Marie-Francke Puruehnce a rassuré que cette situation sera bientôt résolue.

« Les travailleurs du CNLS vivent actuellement des moments difficiles, car depuis plusieurs mois, ils ne sont plus payés. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le ministère de la Santé afin qu’une solution soit trouvée le plus rapidement possible, et de permettre au personnel de reprendre le travail dans les tout prochains jours », a conclu la secrétaire exécutive du CNLS.