Mali : l’ONU se prononcera le 29 juin sur le renforcement du mandat de la Minusma

Dans le cadre de cette force internationale, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon demande une force de réaction rapide de 650 soldats et une unité aérienne de 85 personnes. Une équipe spéciale de 30 policiers serait basée à Bamako pour soutenir cet effort.

La Minusma qui compte déjà 12.000 personnes a aussi besoin de moyens aériens et de forces de réaction rapide. Le secrétaire général sollicite aussi le déploiement de forces spéciales à Tombouctou et à Kidal dans le nord du Mali pour le renseignement et la surveillance.

Les Nations unies vont certainement envoyer des Casques bleus supplémentaires dans ce pays en raison des attaques répétées des djihadistes dans la partie nord du pays. En rapport avec cette situation, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit récemment préoccupé par la série d’attaques contre la Minusma puisque rien que pour le seul mois de mai, au moins douze Casques bleus ont été tués et plusieurs autres blessés dans ce pays.

C’est pour cela que Ban Ki-moon a promis de soumettre dans les jours à venir au Conseil de sécurité, des propositions visant à renforcer les positions et les capacités de la mission onusienne au Mali. « Rien ne peut excuser les actes terroristes contre des hommes et des femmes venus servir les Nations unies afin d’aider le peuple malien à rétablir la stabilité et la sécurité dont le pays a besoin », a estimé Ban Ki-moon. Il a exhorté le gouvernement malien à enquêter rapidement sur ces attaques afin de poursuivre les coupables, et a appelé les Maliens à la vigilance en leur demandant d’assister les autorités compétentes en dénonçant les auteurs et autres commanditaires de ces actes.

Le diplomate français François Delattre, qui assure la présidence tournante du Conseil pour le mois de juin, a de son côté rappelé que « la Minusma dispose d’un mandat robuste et d’une mission très étendue ». Il a assuré que le Conseil de sécurité travaille pour un renforcement des capacités de la force internationale au Mali.

A Bamako, le Centre d’analyse politique et économique malien s’en prend ouvertement à la Minusma qu’il accuse de ne pas jouer pleinement son rôle.