Conseil de sécurité des N.U : la France prend la présidence tournante du mois de juin dans un contexte international difficile

Jeudi 2 Juin 2016 - 13:00

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Après l’Egypte, c’est  le tour de la France à assurer la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies au mois de juin, mais dans un contexte international particulièrement difficile. PLusieurs dossiers chauds sont à traiter, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.

Au Cours de cette présidence française, trois priorités ont été mises en avant, a-t-on appris. A savoir :

  • La protection des civils dans les opérations de maintien de la paix. Une réunion ministérielle sur le sujet se tiendra le 10 juin sous la houlette du ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Jean-Marc Ayrault, en présence du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, et du président du comité international de la Croix, Rouge Peter Maurer.

Une réunion sur les questions de violences sexuelles dans les conflits, se tiendra également ce même mois. La question des abus sexuels commis par des Casques bleus et les forces françaises de Sangaris en Centrafrique sera le point culminant. Le président français, François Hollande, est pour une "tolérance zéro" pour les abus sexuels. 

  • L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient et le renouvellement du mandat de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) et un suivi des crises en Syrie, au Yémen, et du conflit isréalo-palestinien seront aussi à l’honneur ;
  • L’Afrique et le renouvellement du mandat des Missions de maintien de la paix au Mali (Minusma), au Soudan/ Darfour (Minuad), et de l’autorisation de l’opération de l’Union africaine en Somalie (Amisom).

La France compte faire avancer le dossier burundais avec l’envoi d’une force de police observatrice et celui de la Libye avec la rédaction d’une résolution en faveur du contrôle des armements.

Par ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations unies continuera à suivre la situation en RD Congo, en Centrafrique, en Guinée-Bissau et au Soudan du Sud. Au mois de juin, il sera aussi questions de plusieurs élections. Notamment celle du remplaçant de l’actuelle secrétaire général des Nations  unies, Ban Ki-Moon, celle du futur président de son Assemblée générale, ainsi que celle des nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2017-2018.

Mais dès le 1er juin, la diplomatie française a été contrainte à réviser sa copie, suite à une série de pétitions sur Internet et à des courriers officiels. C’est donc dans ce contexte qu’aura lieu plutôt que prévu, le 3 juin, la conférence de Paris sur le Proche-Orient, destinée à relancer les négociations israélo-palestiniennes. 

Après la France transmettra le relai au Japon pour le mois de juillet. La présidence du Conseil de sécurité tourne tous les mois suivant l'ordre alphabétique des noms de ses 15 membres en anglais (dont cinq sont permanents (Etats-Unis, France, Chine, Russie et Royaume-Uni), les dix autres sont éus par l'Assemblée générale pour deux ans (Angola, Egypte, Espagne, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Sénégal, Ukraine, Uruguay et le Venezuela).  Le pays qui préside décide l'ordre du jour et anime les débats. 

Noël Ndong

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