Protection de l’enfant : une coalition d’ONG sensibilisées sur la création d’un observatoire de l’enfance en danger

Jeudi 21 Novembre 2013 - 16:11

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En prélude aux assises, une réunion s’est tenue le 21 novembre au siège du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en Rupture (Reiper)

Invité à participer à la rencontre, Bernard Makiza, en sa qualité de président de l’Observatoire congolais des médias, a exposé sur le thème partageant ainsi avec les représentants des ONG de ce réseau, son expérience vécue au moment de la création d’une telle structure. Bernard Makiza a ciblé plusieurs grands axes, les grands enjeux pour qu’elle soit mise en place. En clair, il a rappelé aux participants les objectifs d’une telle démarche. La rencontre a permis également d’apporter un éclairage sur les activités à réaliser.

À cet égard, des recommandations ont été faites. Parmi les structures à mettre en place, on pourra citer : une commission de rédaction de la charte pour la défense des enfants ; commission de suivi ou de contrôle ; commission financière ; une structure qui juge ; un comité pour démarcher ; créer un centre de formation permanente des responsables et des jeunes ; une commission de projets ; une commission de partenariat ; faire une synthèse de tous les statuts qui leur permettront d’avoir un texte qui doit les régir, etc. Les participants ont, par ailleurs, apporté leurs suggestions pour la création du futur observatoire.

« Avec l’adoption de la loi 04/2010 du 14 juin 2010 portant protection de l’enfant, je pense que tous les mécanismes ont été prévus. Et en ce moment nous sommes sur un gros problème, à savoirl ’élaboration des textes d’application de cette loi. En tant que société civile, maintenant là, il est très important de mettre l’accent sur l’application de cette loi. Voilà pourquoi, nous sommes en train de mener pas mal de plaidoyers dans ce sens », a déclaré le coordonnateur adjoint du Reiper, Ferdinand Ngatali. Et d’ajouter : « Je ne peux pas vous garantir, ni vous donner une date exacte pour la mise en place de l’observatoire. Il s’agit d’un travail de longue haleine et difficile. Il va falloir que les commissions travaillent réellement sur cette question et vous savez que nous avons un partenaire incontournable, c’est l’État, les pouvoirs publics, notamment le ministère des Affaires sociales. Ce n’est que ce ministère qui pourra prendre un arrêté en ce qui concerne la création de cet organe. Donc, nous, en tant que société civile, nous sommes là pour appuyer le ministère pour que cela soit réalisé. L'observatoire englobe un tout, l’État et la société civile. »

Guillaume Ondzé