Recherche scientifique : l’Institut national de recherche en sciences de la santé tient son conseil d’établissement

A l’ordre du jour figuraient l’examen de six points, à savoir : le bilan scientifique de l’institut de 2014 (année de la création) à 2016 ; la présentation des projets de recherche en cours ; la liste de matériel nécessaire aux activités de recherche, les activités de recherche, les activités des techniciens, l’heure conventionnelle d’arrivée au travail et le tableau de présence effective des agents à l’IRSS. Après une série d’informations mise à la disposition des participants par le directeur général, les points inscrits à l’ordre du jour ont été adoptés.

Absorbant le point sur le bilan scientifique de l’Institut de 2014 à 2016, les Docteurs Makambila, Dorothée Sianard et Poaty, ainsi que Madame Casimirio, toutes responsables des unités de recherche ont tour à tour fait les rapports des activités réalisées au sein de leurs différentes unités au cours des années 2014 – 2015 et 2016. Le problème de financement des projets a été soulevé par quasiment tous les responsables des unités. Par manque de financement, les projets n’ont pas été réalisés, le financement de l’Etat dont bénéficie l’IRSSA ne pouvant faire face à ses différentes recherches, les participants ont pensé à la longue recourir aux financements extérieurs.

Il sied de signaler qu’au niveau des unités de recherche n°3 et 4, quelques projets ont été réalisés grâce aux financements de quelques donateurs tels la Fondation Congo-Assistance pour l’année en cours. Plusieurs projets de recherche ont été épinglés pour 2016 : caractérisation des plantes de la pharmacopée congolaise dans les massifs forestiers ; activité antalgique de la plante Schwenckia americana (famille des Solanaceae), utilisée en médecine traditionnelle au Congo ; caractérisation de certaines essences du Congo en vue de leur valorisation en phytothérapie (une plante aux potentialités culinaires : Tetracarpidium Conophorum) ; surveillance entomologique et évaluation de la sensibilité des Aedes aux insecticides dans la ville de Brazzaville ; et enfin, vitamine E et développement tumoral (cancers du sein, prostate et utérus), marqueurs de pronostic dans les néphroblastomes congolais ainsi que la voie de Kynurenine et développement tumoral.

Signalons que les participants ont été informés de l’organisation du premier symposium 2016 de l’IRSSA prévu pour avril prochain.