Journée de la femme : les femmes du CHU-B exhortées au travailSamedi 12 Mars 2016 - 16:03
Célébrée le 12 mars à Brazzaville, cette journée a été l’occasion de débattre autour du thème : « Le respect des droits fondamentaux des femmes : gage du développement durable ». Le personnel féminin de cette structure sanitaire a saisi l’opportunité pour dénoncer d’une part les violences faites aux femmes et les traitements dégradants et de l’autre, reconnaître l’effectivité des lois congolaises en matière d’égalité. « En reconnaissant la parité homme/femme, la constitution congolaise a permis une avancée significative. Néanmoins, de nombreux défis restent à relever, notamment celui du combat contre la faible représentativité des femmes aux postes de responsabilité. Pour ce qu’est du CHU-B, le personnel féminin représente environ 65% des effectifs des agents. La parité ici ne se traduit plus en termes de ratio, mais devient plutôt une question de performance. La femme congolaise, particulièrement celle du CHU-B, doit vaincre toute passivité et prendre sa place dans le processus de développement de la société », a déclaré la directrice générale du CHU-B, Gabrielle Gisèle Ambiéro. Des défis à relever, on dénombre : la prestation des soins de qualité, l’enseignement et la formation et, la recherche biomédicale. « ll s’agit pour moi de poursuivre ce qui a été initié par mes prédécesseurs et d’aller encore plus loin, en mobilisant le mieux possible les moyens humains, matériels et financiers dont disposent le CHU », a-t-elle affirmé, un mois après sa prise de fonction à la tête de cette entité. Et de compter sur les femmes pour relever le défi de la parité car, cette nomination est pour Gabrielle Gisèle Ambiério, un honneur fait aux femmes : « Cette nomination représente une série de défis à relever. Montrons que dans de nombreuses tâches, de par sa façon de travailler, à travers l’énergie dépensée, la femme contribue énormément au progrès social. Soyons debout afin que notre établissement aille de l’avant. C’est pour nous l’occasion de réfléchir aux acquis des luttes passées et des actions futures à entreprendre. Malgré l’action de ceux qui œuvrent chaque jour pour faire savoir que l’autonomisation des femmes est une source du progrès social, la communauté internationale continue à déplorer le déni des droits des femmes ». Elle a profité de ces instants pour rappeler les valeurs d’accueil, d’empathie, de respect de la déontologie et de l’éthique professionnelle qui doivent demeurer au centre des préoccupations afin, dit-elle, de répondre au mieux aux attentes des populations en situation de détresse. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Photo: Une vue du personnel féminin du CHU-B Notification:Non |