Journée internationale de la femme : les Ponténégrines engagées à consolider la paix en période électoraleMardi 8 Mars 2016 - 18:15 La célébration de la journée du 8 mars, dans la capitale économique, a été marquée par une marche de la paix organisée par les directrices départementales de la Promotion de la femme, Félicité Diop TChiloumbou, et de l’Intégration de la femme au développement, Madeleine Paka Zoulouka, sous le signe de la cohésion et de l’unité.
La 106e journée internationale de la femme a été célébrée cette année sur le thème « Planète 50-50 d’ici 2030, franchissons les pas pour l’égalité des sexes ». Ce thème interpelle toutes les femmes à travailler davantage pour réellement parler de l’égalité des sexes à tous les niveaux de la société, a indiqué Félicité Diop Tchiloumbou à l’issue de leur marche partie du rond-point Kassaï pour la préfecture. À leur arrivée, les milliers des femmes venues des administrations publiques et privées, des associations, des ONG et partis politiques ont été accueillies au rez-de-chaussée de la préfecture par le préfet, Alexandre Honoré Paka, accompagné du maire de la ville, Roland Bouiti Viaudo ainsi que d’autres autorités de la place. Cette célébration ayant coïncidé à la campagne électorale relative à l’élection présidentielle du 20 mars, les deux directrices ont, au nom de leur ministre de tutelle, appelé toutes les femmes du Congo en général et celles de Pointe-Noire en particulier à s’engager pour continuer de jouer le rôle de mère, d’épouse, de sœur et de famille afin que les élections se déroulent dans un climat apaisé. En effet, d’après Félicité Diop Tchiloumbou, les thèmes retenus au niveau national, à savoir « Le rôle de la femme dans le maintien de la paix en période électorale ; Le respect des droits fondamentaux des femmes, gage du développement durable et L’éducation des filles axée sur les sciences et les technologies de l’information et de la communication », viennent à point nommé au moment où le pays se prépare à élire le premier président de la Nouvelle République le 20 mars, dit mois de la femme. « Ces thèmes relèvent à suffisance, les grands défis que la femme congolaise se doit de relever en s’appuyant sur les valeurs fondamentales de paix véritables qui, elles- mêmes, constituent un état de conscience individuelle et collective souvent ébranlé par les conflits sociopolitiques et dont le lourd tribu est payé par la femme et sa progéniture. Car la femme représente 52% de la population congolaise et joue indéniablement un rôle primordial dans la construction des valeurs morales qui régissent notre société », a-t-elle ajouté. Les femmes congolaises doivent s’impliquer, a-t-elle poursuivi, dans la prévention des conflits et dans la sauvegarde durable de la paix chèrement acquise. Les femmes sont aussi appelées à renforcer et à consolider la paix, qui est une denrée vitale sans laquelle il n’y a pas de démocratie ni de développement. « Nous devrions conjuguer nos efforts pour que cette paix soit pérenne », a-t-elle martelé avant de solliciter toutes les mamans et filles d’être des éternelles et irréductibles messagères de la paix et de la concorde nationale, cette paix constitue un facteur d’émancipation et d’égalité des sexes. Pour sa part, la directrice de l’Intégration de la femme au développement a appelé les femmes à œuvrer davantage pour accélérer le processus de l’application de la parité au Congo. L'ONU incite les candidatures femmes au poste de secrétaire général Soulignant les points positifs de la lutte des femmes à la parité, Madeleine Paka Zoulouka a soutenu la résolution de l’ONU qui incite les candidatures femmes au poste de secrétaire général : « Nonobstant sa marginalisation, 2016 a été déclarée l’année de la femme africaine par l’Union africaine. Par ailleurs, le poste de secrétaire générale de l’ONU pourrait être dédié à la femme car une résolution incite les membres de l’ONU a postulé pour ce poste longtemps occupé par les hommes ». Cette résolution, a-t-elle martelé, se rapporte avec le thème de l’année qui appelle au leadership, au dynamisme féminin à tous les niveaux. Selon Madeleine Paka Zoulouka, l’espoir est donc garanti pour les Congolaises qui attendent fermement l’adoption de la loi sur la parité proposée par le gouvernement de la République. « Au fil des années, nous, femmes, avions plaidé avec force l’égalité de sexes dans tous les sphères de la vie pour bénéficier des mêmes avantages pour une société équilibrée », a-t-elle indiqué. L’organisation de cette marche place l’autonomisation et le respect des droits fondamentaux et le rôle de la femme dans la société au premier plan. Il est donc question pour nous d’apporter notre pierre pour le développement de notre pays. Avec courage et responsabilité, menons des réflexions approfondies sur des thèmes retenus à l’échelle nationale. C'est d'ailleurs dans ce sens que cette marche a été organisée sous le signe de la cohésion et de l'unité. C’est le moment d’affûter les armes pour que notre action féminine soit visible partout où nous l’exerçons. C’est dans ce sens que la compétitivité prônée par la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme nous appelle à développer l’esprit entrepreneurial. Charlem Léa Legnoki Légendes et crédits photo :Photo 1- La marche des femmes de Pointe-Noire
Photo 2- Le préfet Alexandre Honoré Paka demandant aux femmes de soutenir la paix pendant la période électorale
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