Action humanitaire : fermeture dans quelques jours du bureau du HCR de Bétou

Samedi 19 Décembre 2015 - 13:00

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Le bureau du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) basé à Bétou dans le département de la Likouala sera bientôt fermé, à cause des difficultés de financement.

L’information a été donnée le 17 décembre, par la chargée de communication au HCR, Halima Aminata Djigo dans sa communication lors du focus organisé par le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), en partenariat avec le Haut-commissaire aux réfugiés et bien d’autres partenaires sur « la situation des femmes et des filles en situation humanitaire » à BrazzavilleLe focus avait pour objectif de faire comprendre et de communiquer avec les professionnels des médias des dispositions de traitement des informations relatives à l’humanitaire et en particulier en faveur des jeunes filles et femmes en contexte humanitaire. 

Autres objectifs : sensibiliser les populations d’accueil à la situation des réfugiés pour une meilleure connaissance des réalités vécues en vue d’une meilleure cohésion sociale ; sensibiliser les réfugiés à une intégration pour la cohésion avec la population d’accueil etc.   

La formation s’inscrivait dans le cadre du lancement et de la vulgarisation du rapport sur l’état de la population mondiale 2015 au Congo.

En effet, Halima Aminata Djigo, a défini la notion stricte de réfugiés avant de la différencier des autres concepts : déplacés et migrants. Elle a indiqué qu’actuellement le HCR prend en charge la santé et l’éducation des réfugiés à Bétou dans la Likouala. Il intervient également pour les activités d’autonomisation de recherche et de mise en œuvre des solutions durables.

Depuis le mois de juillet 2015, poursuit-elle, le Congo a reçu 63,763 réfugiés et demandeurs d’asile. Ces réfugiés représentent 70% dans les zones rurales et 30% dans les centres urbains. La majorité sont des hommes soit 60% et 40% de femmes.

 Outre la question des réfugiés de Bétou, les enseignements ont porté notamment sur les violences fondées sur le genre (VBG) présenté par le Dr Miambanzima Matoko, consultante nationale genre et VGB, médecin chargée de la prise en charge des victimes, la problématique liée aux besoins spécifiques des femmes et filles en situation humanitaire ainsi que le traitement de l’information en contexte humanitaire.

Pour l’oratrice, le Congo a recensé entre 2012 et 2014, 1381 cas de violence fondée sur le genre dont 82% sont les violences sexuelles. Elle a, par ailleurs, demandé aux victimes de se rapprocher d’un centre de santé parmi les 72 heures. Ceci leur permettra de bénéficier d’une prise en charge rapide pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles.

Notons que cette formation a été marquée par les travaux de groupe et un exercice d’évaluation.

Lydie Gisèle Oko

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