Droits de l’Homme : Céphas Ewangui encourage l’abolition de la peine de mort prévue dans la nouvelle ConstitutionSamedi 12 Décembre 2015 - 16:45 Le Coordonnateur national de la Fédération congolaise des droits de l’Homme (Fecodho), Céphas Ewangui, s’est félicité, le 10 décembre à Brazzaville, de l’abolition de la peine de mort dans la nouvelle loi fondamentale promulguée le 06 novembre dernier.
Le Coordonnateur de la Fecodho a également rappelé pour la circonstance la volonté des autorités congolaises à respecter le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, au travail, à la liberté et au bien-être social. « La construction des amphi-théâtres et cités universitaires, des hôpitaux généraux dans tous les départements couplés à la formation des médecins en cours à Cuba sont autant d’illustrations à saluer », a indiqué Céphas Ewangui. La volonté des autorités congolaises à respecter les droits de l’Homme se traduit aussi par l’adhésion et la ratification de plusieurs traités et conventions liés aux droits humains. Toutefois, le Congo enregistre encore plusieurs faiblesses dans le secteur de la santé liées à l’accès aux soins de qualité pour tous. Les organisations de la société civile et de droit de l’Homme congolais fustigent aussi les conditions carcérales. Selon Céphas Ewangui : « Les conditions de vie et de détention dans les maisons d’arrêts ne contrastent pas avec la quasi-totalité des règles minima des Nations unies sur les conditions de détention ». La Fécodho, plate-forme des organisations des droits de l’Homme au Congo, a déploré le taux de 50% de personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, la marginalisation des femmes dans les cercles de prises de décision et l’impunité déconcertante de la torture dans les commissariats de police, alors qu'elle est pourtant « interdite par la Constitution ». Cette organisation regrette aussi l’ampleur de la corruption généralisée soulignant que : « les acteurs jouissent d’une totale impunité en dépit des conséquences graves qu’elle engendre ». La Fecodho a invité l’Etat congolais à plus d’effort, plus d’engagement afin de se mettre pleinement à la hauteur des engagements internationaux souscrits en matière des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, afin dit-elle, de vivre une société de paix, de liberté et de justice sociale. Rappelons que Roosevelt Anna Eleanor et René Cassin sont les rares hommes qui ont œuvré pour la commission de rédaction de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Les droits de l’Homme autrefois qualifiés des droits naturels et de droits ainés par Emmanuel Kant se définissent actuellement comme étant des prérogatives inhérentes à la personne humaine sans distinction de sexe, d’âge, de race, de religion, de philosophie et de courant politique. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Les membres de la Conadho Notification:Non |