Incivisme à Paris : Hugues Ngouélondélé calme la colère des jeunes de la diaspora congolaise

Parmi les actes de violences perpétrés par ces jeunes, l’on cite pêle-mêle, le lynchage d’une délégation de la Société nationale d’électricité en mission à Paris et la mise à sac des locaux de l’ambassade du Congo.

Selon le porte-parole de l’Amicale des Indignés du 242, Davernys Itoua, ces vagues de violences préméditées découlent de la non prise en compte de leurs doléances par l’ambassade du Congo, basée à Paris. « Obtenir un passeport aujourd’hui à l’ambassade du Congo est un luxe », a-t-il indiqué.

Pour renoncer à ces actes d’incivisme, les deux parties ont résolu la mise en place à l’ambassade et au ministère des Affaires étrangères, d'un service d’accueil des potentiels entrepreneurs issus de la diaspora,  d’un service valorisant la culture congolaise pour les Congolais nés en France,  d’une couverture médicale pour les familles en précarité recensées par les services sociaux. Les deux parties ont également pris l'engagement de garantir la sécurité des opposants de la diaspora congolaise.

Séance tenante, le maire de Brazzaville, qui s’est dit interprète du groupe des Indignés du 242 auprès du chef de l’Etat leur a rassuré en ces termes : « Si votre cause est juste, je vais convaincre le président de la République pour votre soutien ».

Hugues Ngouélondélé a, par ailleurs, conseillé les militants de l’Amicale des Indignés du 242 à promouvoir les vertus de paix, de dialogue et à sortir des retranchements négatifs afin, dit-il, de : « trouver des solutions à  des situations honteuses et de redonner aux citoyens congolais, la considération ainsi que le respect qui lui sont reconnus en terre étrangère ».

Rappelons qu’au terme de cette rencontre le maire de Brazzaville a signé avec l’Amical des Indignés de 242 un protocole d’accord, basé sur cinq points saillants.