COP 21 : Chaillot rend hommage à la constellation africaine des artistes de « Lumières d’Afriques »

Comme s’est plu à le souligner le maître de cérémonie au vernissage de mardi 3 novembre, l’exposition se tient dans un lieu mythique qui a accueilli, en son temps, l’exposition universelle de 1937. Pour une durée de 20 jours, du 4 au 24 novembre, en préambule de la COP 21, des œuvres de renommée mondiale trônent sur les murs et dans l’espace du grand foyer du Théâtre.

Organisée par le fonds de dotation African Artists for Development -AAD- avec le soutien de Schneider Electric, d’Orange, du Théâtre de Chaillot et de Tilder, cette exposition réunit des œuvres de 54 artistes représentant les 54 pays d’Afrique, sur le thème de l’Afrique des lumières. Ils ont été sélectionnés en Afrique pour présenter une œuvre chacun, créée à partir d’une même source d’inspiration, à l’exposition-évènement intitulée : « L’Afrique des Lumières ».

Lors du vernissage, les nombreux amateurs d'arts, mais aussi des personnalités de la sphère politique, diplomatique et autres corporations, ont pu faire connaissance avec les artistes africains. Gervanne Leridon, co-présidente de l'AAD, a tenu à remercier et à expliquer à l’assistance le rôle de l’art et des artistes pour le développement de l’Afrique avant de clore ses propos par une recommandation lumineuse : « soyons tous des lumières d’Afrique ».
Parmi les nombreux visiteurs, des personnalités telles que : Jean-Louis Boorlo, porteur du projet de  l’électrification de l’Afrique, Gérard Larcher, président du Sénat français, Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France, ou Bernard Cazeneuve, actuel ministre de l’intérieur.

De différents commentaires obtenus de la plupart des visiteurs, cette exposition met en exergue la nécessité de démontrer que l’art est un vecteur indispensable dans le développement et le dialogue en Afrique et entre l’Afrique et le reste du monde. Gastineau, artiste représentant le Congo, l’a repris à son compte en intitulant son tableau « 673 A » où les reliefs des tissus brodés montrent l’interconnexion à l’ère des applications numériques. Une manière de lutter contre le changement climatique dans le cadre de la COP 21 qui se tiendra à Paris très prochainement.