Incivisme : le Conseil national de la jeunesse appelle à l’apaisement

Dans sa déclaration, le CNJ n’a pas clairement pris à partie les jeunes ayant posé des actes inciviques, notamment ceux opposés au référendum constitutionnel du 25 octobre prochain. Il a cependant rappelé qu’au-delà de tout ce qui pourrait les diviser, les jeunes devraient mettre en exergue la philosophie de l’hymne national, « La Congolaise » qui, une fois transcendé, leur inculquerait des valeurs pour un avènement meilleur.

« Nous jeunes, devons-nous débarrasser de tous les actes de violence et banditisme qui ne nous honorent pas. Nous ne devons plus accepter de nous faire instrumentaliser à tout bout de champ, car nous sommes les fils de plusieurs pères, ayant une seule mère qui est le Congo. Les jeunes de l’opposition, les jeunes de la majorité n’existent pas », a prêché Bersol Exaucé Ibam Ngambili.

Selon lui, les jeunes qui représentent près de 70% de la population congolaise devraient contribuer de façon déterminante à définir la direction que le pays prendra dans les prochains jours. « Nous devons faire preuve de plus de responsabilité et de civisme, de tolérance et d’être des citoyens actifs et acteurs du changement positif », a indiqué le président du CNJ-Congo.

S’adressant aux hommes politiques, Bersol Exaucé Ibam Ngambili les appelés à la réconciliation et à la concertation politique. « C’est sur vous que repose les destinées de notre pays. Pour cela, il sied de renoncer à la violence comme moyen d’expression et de dialoguer à tout moment pour un Congo apaisé. Il faudrait proscrire l’intolérance, le régionalisme, l’ethnocentrisme, le fanatisme et la xénophobie », a-t-il exhorté, précisant que toutes ces choses constituent des manquements graves à l’ordre républicain et sont sources de nombreux conflits infra-étatiques.

Se référant à un passage de l’hymne national, il a invité les Congolais à oublier ce qui les divise et à être plus unis que jamais car ils sont une seule âme et un seul corps ardent et fier. « Les enjeux sont ailleurs pour bâtir un pays digne et décomplexé, épousant les enjeux de la mondialisation à travers l’agenda post 2015 et l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il conclu.