Journée mondiale du lavage des mains : les populations de Loandjili sensibilisées sur l’importance de la question

Après le mot du Dr Benoit Jean Germain Atsendo, chef du district sanitaire 4 Loandjili, qui a souhaité la bienvenue à ses hôtes et les a félicités d’avoir choisi une structure de sa circonscription sanitaire, Cyril Rabeisen, chef du projet PASS a expliqué les objectifs du PASS qui met en œuvre des activités visant à renforcer les structures de santé partenaires par des actions de formation et de suivi des équipes sur le terrain puis a expliqué le bien-fondé de la journée instituée  par les Nations unies depuis 2008. « L’objectif de cette activité est de sensibiliser le maximum de personnes notamment les enfants aux conséquences d’une mauvaise hygiène des mains car le lavage des mains sauve des vies, prévient des maladies graves qui sont souvent  transmises par les mains chez les enfants », a-t-il dit.

De son côté, le Dr Byemba, coordonnateur médical du PASS a exposé les différentes formes d’hygiène, telles que l’hygiène de l’environnement, l’hygiène alimentaire, l’hygiène bucco dentaire etc…en insistant sur  le respect des règles élémentaires d’hygiène, seules alternatives pouvant  nous éloigner des maladies telles les diarrhées, la fièvre hémorragique à virus Ebola, le choléra…

Une démonstration des sept gestes de lavage des mains au savon avec l’eau a été faite avant que l’assistance (femmes et enfants notamment) ne se succède pour appliquer la leçon apprise.

En outre, le jeu-concours sur les gestes de lavage des mains, a été suivi de la distribution de cadeaux aux gagnants.

Les activités de la journée mondiale du lavage des mains ont pris fin par le don de tenues de travail au personnel de santé du CSI et d’équipements tels que bidons, robinets, savon, essuie mains…

Le PASS est en train de construire dans le CSI de Loandjili  une citerne d’eau de 5000 litres pour pallier l’absence d’un système d’adduction d'eau dans la structure sanitaire.

Depuis 2012, l’IECD mène à Pointe-Noire le Programme d’Appui aux Structures de Santé (PASS) afin d’améliorer la prise en charge des femmes et des enfants vulnérables au sein des structures de Santé partenaires. Il participe aussi à l’amélioration du système de santé qui souffre de nombreuses carences : équipes peu ou mal formées, équipement des structures de santé obsolète et insuffisant, faiblesse de la capacité de gestion. Ce programme met en œuvre des volets visant à renforcer les structures de santé partenaires par des actions de formation et de suivi des équipes sur le terrain.