Parlement : plaidoyer sur l'abolition de la peine de mort

Brazzaville abritera les 29 et 30 octobre un séminaire interparlementaire. Prélude à ces assises, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, en sa qualité de président du comité d’organisation dudit séminaire a reçu, le 29 septembre, le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) au Congo, Christian Loubassou qui lui a remis les conclusions de l’atelier de sensibilisation des leaders d’opinions  sur l’abolition de la peine de mort au Congo.

Au cours de ce séminaire, les faiseurs d’opinions avaient demandé au gouvernement de soutenir le projet de Protocole africain sur l’abolition de la peine de mort. Ils ont dans le même ordre invité les parlementaires à voter une loi relative à l’abolition de la peine de mort au Congo et à autoriser l’adhésion du Congo au deuxième Protocole facultatif se rapportant au PIDCP.

« Nous les organisations de la société civile avons pour mission de sensibiliser la population, les leaders religieux sur la tenue de ce séminaire qui aura lieu à Brazzaville », a déclaré Christian Loubassou. Il a ajouté : « Si en 2007, 17 pays avaient voté le moratoire, selon les dernières statistiques, on compte au total 27 pays. Cela veut dire que le nombre de pays qui appliquent la peine de mort a baissé. Cela, grâce à la société civile et aux autorités de ces différents pays qui ont décidé d’adopter un moratoire et d’arrêter l’application de cette peine de manière pratique »

Pour rappel, le Congo fait partie des pays qui n’ont pas encore aboli cette pratique qui met à mal les droits de l’Homme.