Genre : formation des acteurs sur la prise en charge des victimes des violences

À travers cet atelier qui regroupe également les agents de l’ordre public, les organisateurs voudraient, entre autres, favoriser les échanges sur le rôle de chaque intervenant dans la prise en charge et dans la gestion des données sur les violences sexuelles, eu égard à la recrudescence du phénomène dans notre pays avec l’apparition de nouvelles formes. « Des violences basées sur le genre, qu’elles soient sexuelles ou non, touchent  aujourd’hui plusieurs pays ; le nôtre n’en est pas épargné. En effet, chaque jour qui passe, en suivant les médias, on se rend compte de plus en plus de la persistance des actes odieux, injustifiés commis sur des filles et des femmes  innocentes, coupables simplement du fait de leur appartenance au sexe féminin », a rappelé Jean Roger Oyela, représentant la ministre en charge des questions des femmes.

Le conseiller à l’intégration de la femme au développement a également indiqué que la  lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles constitue, de nos jours, une priorité pour les pouvoirs publics et les partenaires au développement. D’où la forte mobilisation des acteurs au niveau mondial, national et régional. Elle nécessite non seulement, a-t-il poursuivi, l’implication de plusieurs acteurs, mais également l’élaboration des stratégies novatrices et la mise en œuvre des actions pertinentes. « Nous attachons du prix au présent atelier avec la conviction qu’il permettra à chacun de vous  d’être plus opérationnel au sein des structures que vous avez la charge d’animer. Au cours de ces trois journées, vous serez à l’école du donner et du recevoir. A cet effet, je vous exhorte  à suivre avec un  intérêt particulier les enseignements qui vous seront dispensés, à partager vos expériences  pour un enrichissement mutuel et personnel », a invité Jean Roger Oyela.