Réformes administratives : Aimé Emmanuel Yoka tient à restaurer l’autorité de l’Etat

Samedi 22 Août 2015 - 13:30

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Rendre à l’Etat sa nature de puissance publique, tout en lui dotant de ses missions régaliennes, c’est l’un des défis que le ministre d'Etat en charge de la Justice et des droits humains, à qui vient d’être confié la charge de la réforme de l’Etat, tient absolument à relever.

Précédemment dévolue au ministère de la Fonction publique, le secteur de la réforme de l’Etat est désormais confié au ministère de la Justice et des droits humains, par le chef de l’Etat, par décret présidentiel n°2015-858 du 10 août 2015, mettant en place la nouvelle équipe gouvernementale.

A l’issue de la passation de consignes, intervenue le 21 août, avec le ministre sortant, Guy Brice Parfait Kolelas, le patron de la Justice et de la réforme de l’Etat, conscient des défaillances constatées dans ce secteur, s’est engagé résolument à rétablir l’autorité de l’Etat sous toutes ses formes. « Nous tenterons modestement, avec le concours de tous, de rendre à l’Etat ce qui lui revient, c’est-à-dire, sa nature de puissance publique. Il faut que nous travaillions à redonner à l’Etat ses missions régaliennes, qui seront fondées sur la justice, l’impartialité mais aussi et surtout sur le mérite qui est  une forme de justice individualisée », a martelé le ministre Aimé Emanuel Yoka, à l’issue de sa prise de fonction.

 Selon lui, le travail qui attend le nouveau ministre de la réforme de l’Etat, consiste entre autres à rendre l’Etat congolais de plus en plus visible, lisible, juste, impartial, impersonnel, mais aussi et surtout crédible vis-à-vis des concitoyens. L’objectif de cette vision est de redonner au peuple congolais le désir et la confiance en l’Etat. Il s’agira aussi de montrer à tous ceux qui ont acquis des mauvaises habitudes, que l’Etat est et restera au-dessus de la mêlée, et que sa force doit s’appliquer à tous, et de manière proportionnelle. «L’Etat dans notre pays est la pièce maîtresse dans tout le système de développement, quelle qu’en soit la facette. Nous tenterons de le rendre fort et impartial, même si les gens ont acquis des mauvaises habitudes », a conclu le ministre de la Justice, des droits humains et de la réforme de l’Etat.

Firmin Oyé

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