Religion : clôture du mois de Ramadhan à la communauté musulmane Ahmadiyya

Lundi 20 Juillet 2015 - 14:15

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Les musulmans, membres de cette communauté, venus des quatres coins de la ville province de Kinshasa ont participé à la grande fête organisée dans la salle de la paroisse Don Bosco à Masina/Abattoir.

Plusieurs centaines de membres de la Communauté musulmane Ahmadiyya en RDC (Comaco) de la ville-province de Kinshasa se sont réunis, le 18 juillet, dans la salle de fête de la concession Don Bosco, à Masina, pour célébrer la clôture du mois de Ramadhan. C’était l’occasion pour le représentant légal de cette communauté en RDC, l’Amir Djama’at et le missionnaire en chef Choudhry Naeem Ahmad Bajwa, d’appeler les musulmans ahmadi à cultiver l’amour, la paix ainsi que les bonnes œuvres envers son prochain. «Amour pout tous, haine pour personne. Les instructions du Père doivent être pratiquées à la lettre », a-t-il notamment dit.

Redorer l’image de l’Islam

Dans son sermon, le représentant légal de la Comaco, Choudhry Naeem Ahmad Bajwa est revenu plusieurs fois sur le pardon, la paix et l’amour ainsi que sur l’aide aux nécessiteux. A l’en croire, l’Islam est une religion de paix et d’amour. « L’Islam en principe, c’est la paix. Dans chaque acte, chaque activité, le point capital est d’accomplir le devoir envers dieu et envers la population, envers autrui. L’Islam enseigne, à chaque occasion, la paix », a-t-il fait observer. Pour le premier de la Comaco, lorsque l’on est méchant envers autrui, lorsqu’on hait son prochain, on ne pourra pas être en paix.

Choudhry Naeem Ahmad Bajwa a insisté sur la nouvelle image que sa communauté veut donner à l’Islam afin d’endiguer cette mauvaise réputation qui colle à cette religion. A l’en croire la violence et autres actes répréhensibles que l’on colle souvent à l’Islam sont l’œuvre de ceux qui ont perdu la fois, étant donné que cette religion enseigne toujours la paix, l’amour, le pardon, etc., considérés comme de bonnes œuvres conformes aux recommandations de Dieu telles que transmises par son prophète, Mahomet.

C’est pour confirmer cette vision du monde que, par exemple, au cours de l’activité organisée à l’occasion de la fin du mois de Ramadhan, comme toutes les autres d’ailleurs, les musulmans hamadi ont prié pour les pauvres, pour le pays, la RDC, pour d’autres personnes encore, ainsi que pour toute l’humanité.

Ils ont, enfin, demandé à Dieu d’exaucer leurs prières, leurs supplications, et qu’il pardonne leurs péchés.

Un moment de partage

Après le culte de fin de Ramadhan, un partage de nourriture a été fait. Y ont été convié, les musulmans et les non musulmans présents au sein de cette concession.

Expliquant cette pratique, le représentant légal de la Comaco, a signifié que "īd al-fiṭr"  est la fête organisée après un mois de carême en vue de remercier Dieu pour tous les bienfaits. C’est également, a-t-il ajouté, un moment de joie, de partage avec les familles, les membres de la communauté ainsi que les pauvres.

A en croire le missionnaire en chef de la Comaco, Choudhry Naeem Ahmad Bajwa, les fêtes musulmanes sont toujours encadrées par Dieu lui-même. « Ce n’est pas les danses, les bruits dans la rue ou le désordre ni encore boire et faire n’importe quoi. C’est plutôt s’incliner devant Dieu pour le remercier, pour nous avoir gardés et protégés et nous avoir donné l’occasion  de l’adorer », a-t-il précisé.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photos: les musulmans hamadi, lors de cette célébration/Photo Adiac.

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