Examens d'État 2014-2015 : plus de 593 mille candidats dans la course

La session ordinaire de l’examen d’État a démarré, le 22 juin, sur toute l’étendue du pays. 1 784 centres accueillent, à travers le pays, des candidats finalistes pour la quarante-neuvième édition de l’examen d’État. Cette épreuve de fin de cycle d’enseignement secondaire, prévue jusqu’au 25 juin, prenant quatre jours comme d’habitude, connaît la participation de plus de 593 mille candidats dont 110 mille pour la seule ville de Kinshasa.

Pour le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et à l’Initiation à la Nouvelle citoyenneté, Maker Mwangu Famba, a avoué, au terme d’une visite dans quelques centres de Kinshasa, que cette édition connaît une baisse de taux de participation de 1,3 % par rapport à celle de l’année passée qui avait enregistré 601 mille candidats.

Le ministre a également souligné que ces épreuves tenues à travers toute la République ne seront pas organisées pour les élèves congolais résidant au Burundi. « Toutes les conditions sont réunies pour qu’à 8 heures dans la partie occidentale du pays et 9 heures dans la partie Est, les examens se déroulent à travers toute la République, mais aussi dans d’autres pays limitrophes. Nous avons un seul cas, c’est la situation du Burundi et nous avons donc prévu un examen spécial une fois que les conditions seront réunies pour que nous fassions passer nos épreuves pour nos élèves qui sont au Burundi », a souligné Maker Mwangu.

Au Nord-Kivu, il a été rassuré que les épreuves se tiendront dans toute la province, même dans des zones en proie aux groupes armés. Des équipes d’inspection en charge de la logistique ont été envoyée pour analyser les conditions de la tenue de cet examen dans ces zones troublées, alors qu’environ 51 mille candidats sont attendus au cours de cette édition de l’examen d’État dans cette province.

La présente édition, note-t-on, se passe dans un climat apaisé, avec l’introduction de la biométrie. Déjà, des élèves qui sortent des centres ont indiqué, pour la première journée consacrée à la culture générale, avoir reçu cinq questions en raison d’une question pour chacune des branches concernées.