Sécurité : la récurrence des accidents à Pointe-Noire inquiète les autorités du département

Près de 94 accidents de la route mortels et de nombreux autres accidents occasionnant beaucoup de dégâts matériels ont été enregistrés en ce seul mois d’août à Pointe-Noire. Un chiffre alarmant qui a amené le préfet de Pointe-Noire à réagir.

Au nombre des principales causes figurent les excès de vitesse, les défaillances mécaniques des véhicules, l’inobservation du code la route, l’état d’ébriété au volant de certains chauffeurs, le refus de céder le passage, les dépassements dangereux, l’emploi de chauffeurs étrangers assurant les transports en commun et de marchandises. De nombreux artères et voies ont été citées comme axes dangereux à Pointe-Noire et sa périphérie. C’est le cas de la Route nationale n°1 Pointe-Noire-Dolisie ; la Route nationale n°4 Pointe-Noire-Nzassi dite Route de la Frontière ; la Route nationale n°5 Pointe-Noire-Madingo Kayes ; ainsi que quelques artères urbaines comme le croisement du Consulat d’Angola… Face à ce constat, il a été décidé d’ériger des passages cloutés sur la voie publique et des dos d’âne sur certains axes jugés dangereux, d’installer des feux de signalisation et de réparer ceux existants mais non fonctionnels, de renforcer les mesures de sécurité de la force publique en lui octroyant plus de moyens opérationnels.

D’autres mesures ont été suggérées telles l’animation d’émissions télévisées d’éducation à la circulation routière, la réactualisation de la commission de retrait des permis de conduire, l’aménagement de la route, ou encore, la revalorisation du certificat de capacités.

À l'issue de la réunion, il a été décidé la création d’une commission regroupant les différentes sensibilités opérationnelles sur le réseau routier, dirigée par le directeur départemental des transports terrestres, secondé par son collègue de la police. « En travaillant ensemble, nous pouvons réduire de manière considérable le nombre des accidents de la circulation, ce qui va rassurer la population qui paie un lourd tribut à chaque accident », a conclu Alexandre Honoré Paka.