Santé : présentation de l'étude sur la disponibilité des antipaludéens

Cette enquête, initiée par l'Association de santé familiale, a été menée dans les provinces de Kinshasa et du Katanga. L'objectif poursuivi étant de donner des éléments d’information pour étayer les décisions en matière de politique nationale et améliorer la prise en charge des cas de paludisme. Les résultats de cette étude ont été présentés le mardi 15 avril à l’hôtel Sultani. Sur le terrain, un échantillon représentatif des aires de santé a été choisi parmi les domaines de recherche en zone urbaine et rurale dans les deux provinces ciblées.

 Dans les aires de santé sélectionnées, il a été réalisé un recensement de tous les lieux de prestation de services pouvant vendre, distribuer des antipaludéens ou fournir un dépistage sanguin du paludisme. L'étude a permis de passer en revue les lieux de prestation de services pour voir s'ils répondaient aux critères choisis. Il ressort que la majorité des lieux de prestation de services ayant des antipaludéens dans les zones urbaines et rurales étaient des pharmacies informelles. Les établissements de soins, révèle la même étude, représentent une fraction plus importante de la structure du marché d’antipaludéens dans les zones rurales par rapport aux zones urbaines. À titre illustratif, 40% des lieux de prestation de services ayant des antipaludéens au Katanga rural sont des établissements de soins contre 25% dans les zones urbaines.

Pour ce qui est de la vente des antipaludéens, l’enquête de l’Association de santé familiale indique que la grande majorité des points de vente des antipaludéens appartient au secteur informel. Les antipaludéens les plus couramment distribués sont les traitements sous artémisinine et la quinine. L'idée de l’enquête a été lancée en 2008 avec le financement de la fondation Bill et Melinda Gates. Cette enquête est actuellement financée jusqu’à mi 2016.