Coopération : la Banque européenne d’investissement confirme son engagement à soutenir le Congo

Samedi 28 Mars 2015 - 11:45

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En séjour de travail à Brazzaville, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Pim Van Ballekom, a dévoilé le 27 mars au cours d’une conférence de presse, les priorités ainsi que les potentialités d’investissement en République du Congo.

Dans son message, Pim Van Ballekom a tout d’abord fait un bref aperçu de la Banque européenne d’investissement et du rôle qu’elle joue en République du Congo. « La BEI finance des investissements en République du Congo depuis une cinquantaine d’années. En ma qualité de vice-président de la BEI, j’entends veiller à ce que nous ne manquions aucune occasion de soutenir des investissements à long terme qui améliorent les conditions de vie et l’activité économique dans ce pays », a assuré Pim Van Ballekom.

29 millions d’euros pour le port autonome de Pointe-Noire

Parmi les secteurs clés dans lesquels les investissements à long terme peuvent favoriser le développement économique du Congo, il a cité les transports « efficaces et abordables », l’accès à l’énergie, à l’eau potable et aux télécommunications. Le vice-président de la BEI a évoqué aussi la rénovation du  port autonome de Pointe-Noire qui constitue, a-t-il dit, l’un des projets le plus récent de cette Banque à travers un prêt de 29 millions d’euros. Le projet a été signé en 2009. Il est co-financé par l’Agence française de développement (AFD) et la Banque des États d’Afrique Centrale (BDEAC).

Bien que la BEI soit une institution de financement de l’Union européenne, il a précisé qu’elle est avant tout une banque publique qui peut jouer un rôle déterminant pour garantir une bonne préparation des projets réalisés pour la première fois afin, « d’assurer, d’une part, leur réussite à long terme et, d’autre part, la participation d’autres investisseurs ». Cette préparation des projets, a-t-il ajouté, peut durer de nombreuses années pour parvenir à surmonter les défis à la fois techniques et financiers.

« La BEI se doit également d’insister sur le plein respect des règles applicables à la passation des marchés. Ces exigences aident non seulement à gagner la confiance d’autres investisseurs, mais également à renforcer la préparation globale des projets. Nous travaillons assidûment avec des partenaires fiables pour veiller au respect de ces normes. Cette collaboration permettra à d’autres investisseurs d’entrer en jeu et renforcera la réussite des projets proprement dits », a-t-il indiqué.

Un acteur incontournable pour l'Afrique

L’an dernier, la BEI a prêté  près de 2, 5 milliards d’euros à l’Afrique pour appuyer les investissements relatifs à l’énergie, aux transports, à l’eau, aux infrastructures sociales et au secteur privé. Il a précisé qu’il n y a pas de quota pour chaque pays, mais, c’est la qualité des projets qui détermine le montant à attribuer.

Pim Van Ballekom a saisi cette occasion pour annoncer l’ouverture au Cameroun d’un nouveau bureau qui aura pour mission de coordonner des opérations en Afrique Centrale. Cette nouvelle représentation à Yaoundé couvrira non seulement le Cameroun, mais, permettra aussi de soutenir les investissements au Congo.

Le vice-président de la BEI avait à ses côtés, Catherine Collin, et Saskia de Lang, respectivement, chef de division chargée des opérations en Afrique centrale et occidentale, et ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Congo.

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

-Pim Van Ballekom au Centre, assisté de Catherine Collin, et Saskia de Lang