8 mars 2015 : le gouvernement rappelle les textes sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

L’humanité célèbre, le 8 mars de chaque année, la Journée internationale de la Femme. L’évènement est placé, cette année, au plan mondial, sous le thème : « Autonomisation des femmes-autonomisation de l’humanité : imaginez ! » Pour la ministre, accroître l’autonomisation des femmes, c’est assurer la reconnaissance de la valeur des apports des femmes et leur dignité. En effet, la ministre congolaise en charge des questions des femmes a rappelé les grands évènements retenus en 2015 à l’échelle mondiale. Il s’agit notamment de l’évaluation de la plateforme d’action de Beijing (Beijing+20) ainsi que celle des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Elle a également rappelé que l’ONU-femmes a lancé en mai 2014, dans le cadre de la commémoration du 20^e anniversaire de la 4^e Conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing en 1995, une campagne majeure à l’échelle mondiale. « Elle entend mobiliser, au cours de cette campagne, à la fois les gouvernements et les citoyens à concevoir un monde où l’égalité des sexes est une réalité, à se joindre à un débat international sur l’autonomisation des femmes en vue de fortifier l’humanité », a expliqué Catherine Embondza Lipiti.

Selon elle, au plan régional, les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine ont déclaré 2015 « Année de l’autonomisation des femmes et du développement de l’Afrique pour la concrétisation de l’agenda 2063 ».

Plusieurs activités organisées au plan national

Au Congo, l’édition 2015 de la Journée internationale de la femme est célébrée à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. Placée sous le signe du travail  et de la contribution de la femme congolaise au maintien de la paix, cette journée prévoit, entre autres, des meetings en salle, des causerie-débats, des marches citoyennes et une exposition vente des produits agricoles et œuvres d’arts des femmes. « Par ailleurs, nos regards devraient aussi se tourner vers l’éducation, l’accès des femmes aux Technologies de l’information et de la communication, le développement de l’entrepreneuriat féminin, qui sont des moyens nécessaires pour une meilleure participation des femmes à la gestion de la cité », a déclaré la ministre de la Promotion de la femme.

Ainsi, plusieurs sous-thèmes seront abordés tout au long du mois de mars à savoir : l’éducation et l’alphabétisation, un défi pour l’autonomisation ; femmes du Congo : impliquons-nous dans la prévention des conflits et la sauvegarde durable de la paix ; femme congolaise : engage-toi pour une participation équilibrée dans les sphères de prise de décision.

Catherine Embondza Lipiti a aussi déploré le fait que, malgré l’existence des textes internationaux, les femmes continuaient à se heurter à la discrimination à cause de leur sexe. Pourtant, a-t-elle regretté, depuis la conférence de Beijing, d’innombrables constatations ont démontré qu’en accordant davantage de pouvoir aux femmes, c’est à l’humanité qu’on donne des moyens accrus. « La mobilisation de la communauté africaine et internationale sur les questions de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme est une action forte pour redynamiser la vision formulée à la Conférence de Beijing sur les femmes. Pour y parvenir, cela exige la mise en place de politiques judiciaires et une synergie entre différents acteurs », a-t-elle conclu.