Action humanitaire : le gouvernement au chevet des sinistrés de Makoua

Composé essentillement des tôles, des pointes, des matelas et des sceaux, ce don permettra aux populations de Makoua de faire face aux immenses dégâts collateraux de cette calamité naturelle. En effet, aucune perte en vies humaines n'avait été déplorée lors de cet orage. Cependant, on y trouvait des maisons totalement ou partiellement détruites, des toitures emportées ou endommagées, des maisons en terre battue lézardées. La cérémonie de remise de ces matériaux de construction s’est déroulée en présence du sous-préfet de Makoua, Jean Pascal Koumba, de l’administrateur maire de la communauté urbaine, Jacques Marie Yombi-Okossa et des populations.

Le geste du gouvernement remis par le biais du ministère des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité a été diversement apprécié par les bénéficiaires qui n’ont pas voulu cacher leur  satisfaction. « Je remercie le gouvernement pour ce geste louable qui me va droit au cœur. On avait plus d’espoir, l’orage avait tout rasé, mais aujourd’hui, le gouvernement nous vient en aide, c'est important », s’est réjoui l’un d’entre eux.

« C’est avec un cœur rempli de joie que je remercie le gouvernement sur ce qu’il vient de faire ici chez nous. On ne s’attendait plus à cette assistance, on est grandement satisfait aujourd’hui. Au ministère des Affaires sociales de continuer dans cette même lancée », a renchéri un autre bénéficiaire.

Remettant un échantillon du don aux autorités locales, la chef de la délégation a rappelé aux populations que l’action humanitaire consiste à apporter aide, assistance et secours à toutes les personnes touchées par une catastrophe quel que soit son origine. Il s’agit, a poursuivi la directrice générale, d’accompagner les populations, de les aider à réparer, d’appuyer leurs efforts en rapport avec les secteurs les plus touchés par la catastrophe. Située à cheval sur l’équateur, à près de 580 km au nord de Brazzaville, Makoua subit l’influence du climat équatorial, caractérisé par d’énormes perturbations atmosphériques et d’abondantes précipitations qui provoquent bien souvent des catastrophes.

C’est ainsi que, la directrice générale de l’action humanitaire a, en sa qualité de gestionnaire d’un domaine aussi sensible que l’humanitaire, prodigué quelques conseils aux populations dans le cadre de la prévention et de la réduction de l’impact des conséquences des catastrophes naturelles. « Il suffit de changer certaines de nos habitudes, d’adapter nos modèles de constructions aux changements climatiques, d’éviter la destruction  de la couverture végétale sur nos flans de collines, de procéder au planting des arbres dans la localité, ceci peut servir de brise vent et protéger ainsi nos populations », a conseillé Alice Tsoumou Gavouka Mpili.

Rappelons qu’en 2008, les populations de Makoua avaient déjà bénéficié de l’assistance de l’Action humanitaire, suite à une catastrophe naturelle aux conséquences plus lourdes que celle d’octobre dernier. Il faut dire que  les catastrophes naturelles et autres crises humanitaires constituent actuellement une grande menace pour l’humanité. Et le Congo n’y est pas épargné.