Numéro spécial Francophonie : Adhérer à la Francophonie

Jeudi 13 Novembre 2014 - 9:45

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La Francophonie est née en 1970, fédérant l’union de vingt pays membres. Aujourd’hui ils sont 77 à en composer le paysage. Le dernier en date est le Qatar, membre depuis 2012

Pour intégrer l’OIF, les pays candidats doivent adhérer au traité de Niamey et en faire la demande officielle via leur représentant. Le sommet de la Francophonie délibère à huis clos et décide d’accueillir ou non, mais à l’unanimité, le nouveau requérant. Le document Statuts et Modalité d’adhésion stipule un certain nombre de conditions pour intégrer l’organisation, notamment dans les sphères suivantes.

Le français
Que le français ne soit pas la langue officielle du pays n’est pas un obstacle à son adhésion. Cependant, la langue doit occuper une certaine place au sein de l’État, qui doit faire « la démonstration détaillée d’une situation satisfaisante de l’usage du français ».

Culture et économie
Le français doit être représenté dans l’espace culturel à travers des manifestations dans la littérature, les médias ou encore par la présence de centres culturels francophones. D’un point de vue économique, le pays candidat doit faire état d’investissements, de contrats, d’accords commerciaux, d’importations et d’exportations ou encore de solidarité envers des pays francophones.

Politique
Le pays doit respecter les principes de démocratie, les droits de l’homme, et être un État de droit.

Le rôle du Secrétaire général de la Francophonie
Le Secrétaire général dirige et représente légalement l’OIF, conduit son action politique, sa coopération multilatérale francophone, assure le lien direct entre les instances et le dispositif opérationnel de la Francophonie, est responsable du secrétariat des instances de la Francophonie, préside le conseil permanent et siège de droit à la conférence ministérielle. Il est élu pour quatre ans, renouvelables, par les chefs d’État de l’organisation.

Morgane de Capèle