Congo-HCR : des agents de la force publique sensibilisés sur la protection internationale des réfugiés

Samedi 30 Août 2014 - 16:15

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La formation organisée, le 28 août, à Brazzaville vise à familiariser les agents de la force publique avec la notion de protection internationale afin de prévenir les violations des droits des réfugiés et demandeurs d’asile accueillis en République du Congo

 

À l’initiative de la représentation nationale du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en partenariat avec le Comité national d’assistance aux réfugiés (CNAR) et le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, des agents de la force publique viennent d’être formés. Cette formation a été axée sur plusieurs modules, notamment la protection internationale et le mandat du HCR; l’asile en République du Congo; les droits et obligations des réfugiés tels que garantis par les conventions internationales.

Spécifiquement, cet atelier d’un jour visait à sensibiliser les forces de l’ordre sur les effets de la clause de cessation du statut de réfugié et sur les solutions durables envisagées. C’était aussi l’occasion de familiariser les agents de sécurité évoluant à la Direction générale de la surveillance du territoire et à la Direction générale de la police avec les documents d’identité délivrés aux réfugiés et demandeurs d’asile par les organes gouvernementaux, notamment l’attestation provisoire de séjour, la carte de réfugié, le titre de voyage et bien d’autres.

Selon le conseiller à la sécurité du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, le colonel François Ndé, les thèmes développés au cours de cet atelier sont indéniables pour une mise à niveau des connaissances des participants et resteront utiles à leur cursus professionnel.

La représentante par intérim de l’UNHCR au Congo, Georgette Marie Jose Santos-Kpakpo, a, de son côté, rappelé que le Congo accueillait depuis plusieurs décennies, sur son territoire, des réfugiés venus de divers horizons dont les Angolais, les Congolais de la RDC, les Rwandais, les Tchadiens et les Centrafricains. « Aujourd’hui encore réfugiés et demandeurs d’asile, originaires des pays voisins qui fuient la guerre, les conflits internes, la violence et la persécution pour des raisons d’ordre sociopolitique, partial, ethnique, religieux vivent sur le territoire congolais. Actuellement, le pays fait face à un afflux de réfugiés centrafricains qui fuient leur pays à cause de la violence qui y règne depuis mars 2013», a-t-elle indiqué.

Georgette Marie Jose Santos-Kpakpo a, par ailleurs, souligné que le Congo était signataire de quelques textes internationaux concernant les droits et la protection des réfugiés. Il s’agit notamment de la Convention des Nations unies de 1951 relative au statut de réfugié et de son protocole additionnel de 1967et de la Convention de l’Organisation de l’Unité africaine de 1969. Celle-ci régit les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique. « À travers ses services publics, le Congo est le premier responsable de la protection des réfugiés qu’il accueille sur son territoire. Le HCR soutient le gouvernement congolais dans cette noble mission à travers un appui au CNAR qui est l’organe gouvernemental chargé de veiller à la protection des réfugiés et demandeurs d’asile », a conclu celle qui a représenté l'agence onusienne à cette cérémonie.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Le présidium Photo 2: Les participants à la formation /crédit photo Adiac