Éducation : ouverture de la première revue conjointe du secteur de l’Enseignement primaire en RDC

 La rencontre a été ouverte par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu. Pour ce faire, l’occasion a été aussi donnée à la représentante adjointe  de l’Unicef, Sylvie Fouet,  d’expliquer le chemin parcouru  depuis deux ans avec l’endossement  par les partenaires techniques et financiers du Plan Intérimaire de l’éducation (PIE) en 2012.

 L’objectif à mi- parcours du PIE est d’évaluer la performance dans la mise en œuvre du plan en appréciant les progrès et défis sur certaines réformes stratégiques au regard des objectifs d’accès équitable, de qualité des enseignements et apprentissages et de la bonne gouvernance du système éducatif.

 Expliquant les différentes étapes de ce processus, elle souligne qu’en février 2014, la RDC s’est dotée d’une loi cadre sur l’enseignement national, l’ancienne datant des années 80 qui étend à huit années le cycle de l’éducation de base. En sus de cela, le pays a préparé une stratégie sectorielle à l’horizon 2024 qui englobe tous les niveaux d’enseignement du préscolaire à l’université en tenant compte de leur articulation pour proposer un développement harmonieux du système éducatif.

Toujours dans le cadre du PIE, le gouvernement a engagé un processus de rattrapage budgétaire. Pour ce faire, souligne Sylvie Fouet, il a mobilisé davantage de ressources domestiques en faveur de l’éducation. La part du budget réservée à l’EPSP, s’agissant des ressources propres, est passée de 5,8% en 2010 à 15% en 2013, avec la perspective d’atteindre 20% dans les cinq prochaines années.

Sylvie Fouet note aussi que la RDC a bénéficié de l’appui du Partenariat mondial pour l’éducation,  100 millions de dollars, ont été accordés à la RDC pour la période  2013-2016 et du renouvellement des engagements de ses partenaires. Aussi la RDC a t- elle actualisé  son diagnostic sectoriel de type RESEN 2014. Parlant du rapport de suivi du PIE qualifié de très haute qualité, Sylvie Fouet fait savoir que ce rapport est une formidable force que représente le secteur de l’EPSP en RDC, qui de plus est en expansion.

En outre, poursuit-elle, le PIE a commencé à produire des résultats, notamment sur l’accès. « Cela est encourageant », néanmoins, fait remarquer Sylvie Fouet, le potentiel du PIE n’est pas encore pleinement exploité et il y a des actions qui n’ont pas connu un début de réalisation ou sont mises en œuvre à petite échelle, en particulier la « qualité » et la « gouvernance ».