Congo-OMS : la santé de la femme reste une préoccupation majeure

Lundi 14 Juillet 2014 - 18:21

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La question a constitué la toile de fond de l’audience que la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Catherine Embondza-Lipiti, a accordée le 14 juillet à la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo

L’OMS entend tout mettre en œuvre pour apporter un appui nécessaire au ministère en charge des questions des femmes. Cela pour que celui-ci puisse disposer de tous les outils et de toutes les stratégies lui permettant de s’adresser réellement aux problèmes auxquelles cette couche sociale est confrontée dans tous les aspects de la santé. Il s’agit par exemple d’aider le département de la Promotion de la femme dans l’élaboration et la révision de tous les documents stratégiques et politiques, dans le renforcement des capacités et la production des évidences. Car, pour prendre des décisions sur des interventions à mener, il faudrait, a rappelé Fatoumata Binta Tidiane Diallo, qu’il y a des petites recherches, des évidences pour permettre aux décideurs de prendre des décisions.

« La santé de la femme reste au cœur des préoccupations de tous. On sait que sans la santé, on n’est pas capable d’aller de l’avant, et il faut que la femme soit en bonne santé pour qu’elle puisse gérer la santé de la famille et des enfants. Dans ce sens, je pense que nous avons un travail important à faire avec le ministère de la Promotion de la femme parce qu’on a beau parler de la santé, on ne doit pas rester dans les structures sanitaires, il faut que dès que l’on arrive au niveau de la communauté, la portée d’entrée c’est la mère, c’est la femme », a indiqué la représentante de l’OMS à sa sortie d’audience.

Les deux personnalités ont également évoqué la possible de mettre en œuvre les agendas du ministère, notamment dans le domaine de la santé qui prend aussi en compte d’autres aspects. Il ne s’agit pas, a-t-elle précisé, seulement du manque de maladies, mais de tout ce qui permet de se développer. « Donc, il y a tous les facteurs de risques que l’on peut aider à prendre en charge, ensuite la femme devient de plus en plus une mère mais aussi une travailleuse. Il faut que nous regardions dans quelle mesure la femme peut être capable d'avoir des revenus mais aussi de participer à la santé de façon à ce que toutes ses activités puissent ne pas empiéter sur la santé des enfants et de la famille », a insisté Fatoumata Binta Tidiane Diallo.

Selon elle, la représentation nationale de l’OMS a beaucoup de travail à réaliser avec ce département dans les aspects culturels, sociologiques et anthropologiques qu’il faut regarder pour comprendre les comportements sociétaux.

La ministre Catherine Embondza-Lipiti s’est, quant à elle, félicitée de l’engagement de son hôte. « Elle a dit que l’OMS dispose de l’expérience d’autres pays qu’elle peut nous apporter au moment où nous avons fini la première phase du plan national Genre (2009-2013). Il nous faut maintenant élaborer une autre phase (post-2015), recommandée par les Nations unies et l’Union africaine. Elle s’est engagée à apporter un soutien à ce nouveau programme », s’est-elle réjouie.

Parfait-Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Photo : Catherine Embondza-Lipiti et Fatoumata Binta Tidiane Diallo. (© Adiac)