Grands Lacs : le président Denis Sassou-N’Guesso au sommet de LuandaMercredi 26 Mars 2014 - 4:45 À l’invitation du chef de l’État angolais, José Eduardo dos Santos, le président Denis Sassou-N’Guesso a effectué une visite de travail de 48 heures à Luanda, en Angola, où il a été accueilli à son arrivée lundi, à l’aéroport international du 4-Février, par le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti En plus des entretiens qu’il a eus en tête à tête avec son homologue, José Eduardo dos Santos, sur le renforcement de la coopération entre le Congo et l’Angola, Denis Sassou-N’Guesso a pris part, hier, au sommet des chefs d’État de la Conférence internationale des Grands Lacs (CIGL) avec les présidents d’Afrique du Sud, de la République démocratique du Congo, d’Ouganda, du Rwanda et de Tanzanie. Sur le premier volet des relations bilatérales entre Luanda et Brazzaville, il faut souligner que la visite du président Denis Sassou-N’Guesso en Angola est intervenue un mois après la réunion des experts des deux pays tenue du 26 au 28 février à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, et de celle des ministres angolais et congolais à Cabinda. Les incidents d’octobre 2013 à Kimongo, en territoire congolais, au cours desquels des soldats angolais avaient retenu leurs collègues du Congo pendant un moment à Cabinda avaient un temps jeté un flou sur la relation Congo-Angola. Ce que les experts, les ministres, puis les chefs d’État ont entrepris de corriger en privilégiant le dialogue et les liens historiques scellés officiellement le 24 septembre 1976 à travers le traité d’amitié et de coopération signé une année après l’indépendance de l’Angola, le 11 novembre 1975. De source médiatique angolaise, les deux présidents ont aussi évoqué, au cours de leurs entretiens, la prochaine visite d’État que le président Denis Sassou-N’Guesso effectuera en Angola. Aussitôt après son arrivée à Luanda, le chef de l’État congolais a honoré la mémoire du premier président du pays, Antonio Agostinho Neto, par le dépôt d’une gerbe de fleurs à son mausolée. Autour de José Eduardo dos Santos, président en exercice de la CIGL, les chefs d’État présents ont consacré leur mini-sommet à la situation qui prévaut dans cette sous-région, en particulier la volonté commune exprimée par les pays concernés d’éradiquer les forces négatives. Il s’agit particulièrement de trouver des voies et des moyens de mettre hors d’état de nuire les milices tentaculaires qui écument leurs territoires et déstabilisent la marche des États. Ces milices sont pour l’instant très présentes à l’est de la République démocratique du Congo. Elles sont aussi à l’origine de frictions entre les pays de la sous-région en raison de leur mode opératoire itinérant. En marge du mini-sommet des chefs d’État, il était prévu une rencontre des chefs d’état-major des pays membres du comité créé par les dirigeants de la CIGL lors de leur sommet de janvier dernier censé étudier toutes les mesures susceptibles de favoriser la lutte contre les milices en question. Les Dépêches de Brazzaville |