Droits de l'homme : l’Adhuc demande l’amélioration des conditions de vie des détenus

Outre l'amélioration des conditions des détenus, les participants à l'atelier ont également formulé des recommandations aussi bien à la société civile qu’aux pouvoirs publics. A l’égard de la société civile, ils ont demandé une mise en place d’un cadre de concertation pour toutes les plates-formes, la multiplication des séminaires de formation, la vulgarisation des instruments juridiques nationaux et internationaux, l’élaboration d’une loi sur la protection des agents de la société civile.

 A l’endroit des pouvoirs publics, les participants ont sollicité la possibilité aux défenseurs de droits de l’homme de visiter les Maisons d’arrêt, de mettre en œuvre les recommandations des Nations unies concernant les visites des lieux de détention, d’améliorer les conditions de vie des détenus et de se conformer aux lois et règlements de la République en matière d’arrestation.

Dans son mot de clôture, le président de l’Association congolaise des droits de l'homme et de l'univers carcéral (Adhuc), Loamba-Moké, a déclaré : « Nous sommes tous persuadés que c’est à travers la bonne gouvernance et l’avènement d’un Etat de droit, respectueux de la dignité humaine, des droits et libertés fondamentaux de ses citoyens, que la population de la République du Congo trouvera enfin bonheur, sourire, concorde et paix ».

Notons que pendant les travaux, les participants ont constitué trois groupes thématiques. Le premier s’est penché sur les recommandations, le deuxième sur la réactualisation de la liste des prisonniers politiques et le dernier groupe avait pour mission de rédiger le communiqué final. Ce séminaire avait pour thème principal « La signification du concept prisonnier politique, les droits fondamentaux des détenus, la Charte africaine des droits de l’homme et les mécanismes régionaux de la promotion et de la protection des droits de l’homme ».