Vie associative : l’Acofepe poursuit sa campagne de sensibilisation à la lecture dans les écoles

Samedi 28 Avril 2018 - 17:17

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L'équipe de l'association dirigée par Grâce Ngyke était le 25 avril, dans la commune de Matonge, où elle s'est entretenue avec les élèves du lycée Matonge et du lycée technique éponyme sur le thème « L’utilité de la fréquentation des bibliothèques ».

 

 

 Plusieurs écoles de la ville de Kinshasa adhèrent à la campagne de sensibilisation des élèves à la lecture que mène, depuis bientôt un mois, l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe). Cela a été également le cas dans les deux lycées de Matonge qui ont accueilli les membres de l'Acofepe. Parlant de l’importance de la lecture surtout pour les élèves qui doivent parfaire leur parler et l'écrit, Grâce Ngyke les a exhortés à fréquenter régulièrement les bibliothèques. « Vous devez aimer la lecture  à travers une fréquentation régulière des bibliothèques », a-t-elle recommandé, tout en soulignant qu’au lieu d’utiliser des tablettes tactiles, des jeux vidéos, des téléphones portables, il vaut mieux pour les apprenants de privilégier la lecture des ouvrages car elle facilite l’amélioration de la rédaction et enrichit même le vocabulaire.

La présidente de l’Acofepe a fait comprendre aux élèves que les bibliothèques sont des lieux du savoir et de la connaissance. C'est la  raison pour laquelle elle a encouragé les filles à les fréquenter pour renouveler la culture de la lecture  et développer l’amour de la littérature. « Ceci ne pourra que vous aider à améliorer votre français parlé et écrit », a-t-elle conseillé.

"L’écriture et les réseaux sociaux" a été le sous-thème développé par Micha Kisalasala, journaliste et membre de l’Acofepe. Elle a évoqué l’influence négative des réseaux sociaux sur l’écriture des jeunes abonnés à Facebook, Whatsapp et Viber. « Avec des abréviations que vous utilisez en écrivant, vous perdez l’orthographe des mots », a-t-elle fait remarquer aux élèves avant de leur demander de bannir cette culture d’abréviation de leurs messages envoyés par « SMS » ou à travers des réseaux sociaux.

L’intérêt de cette campagne de sensibilisation a été manifesté par de nombreuses questions posées par les élèves aux intervenantes. Au terme de cette activité, les conseillers pédagogiques de ces établissements scolaires ont plaidé pour que des ouvrages soient mis à leur disposition.

Blandine Lusimana

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