Mois de mars : des femmes de Gamboma revendiquent leurs droits

Vendredi 16 Mars 2018 - 17:07

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Dans une déclaration rendue publique le 8 mars, les femmes de la communauté urbaine de Gamboma, dans le département des Plateaux, ont exigé des autorités civiles, militaires et judiciaires de tout mettre en œuvre pour qu’elles puissent jouir de leurs droits.

Regroupées sous la direction de la secrétaire générale de la communauté urbaine de Gamboma, Françoise Adrienne Mboussa, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, les femmes de cette ville ont, entre autres, dénoncé tout genre de violences à leur égard. En effet, elles ont, par exemple, fustigé les violences conjugales, les viols, les mauvais traitements réservés aux veuves par les belles familles lors des décès des conjoints. Les femmes de Gamboma ont également épinglé de mauvais traitements des femmes autochtones par les bantous tels que la non-reconnaissance des grossesses ; les difficultés de posséder des terres.

Remerciant le président de la République pour les efforts qu’il ne cesse de consentir pour l’émancipation de l’élite féminine congolaise, les femmes de Gamboma ont réaffirmé leur engagement quant à soutenir le gouvernement dans toutes les questions relatives à l’intégration de la femme au développement et sa promotion au Congo.

Placée cette année au plan national sur le thème « L’implication de la femme congolaise dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire », cette journée a donné lieu à plusieurs activités. Parmi celles-ci, on peut citer l’assainissement des lieux publics, une causerie-débat et une marche qui a duré deux heures. Le but de ces activités initiées par Françoise Adrienne Mboussa étant d’améliorer et de renforcer les capacités des femmes issues des différentes composantes de la communauté urbaine de Gamboma.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

La marche du 8 mars à Gamboma/DR

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