Cédéao: les acteurs se penchent sur la problématique de l'infrastructure de qualité

Mercredi 31 Janvier 2018 - 15:10

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Dakar abrite, depuis le 29 janvier, le premier forum sur l'infrastructure de qualité de la sous-région, en présence de responsables de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et de l'Union européenne .

L'ambition du forum est de rassembler tous les acteurs nationaux et régionaux de la qualité ainsi que les partenaires techniques et financiers pour consolider les bases d'infrastructures de qualité en Afrique de l'ouest. La problématique de la qualité se retrouve dans la plupart des pays africains, comme un défi pour l'atteinte des objectifs de développement durable, selon le directeur du département du commerce, de l'investissement et de l'innovation de l'Onudi, Bernardo Calzadilla Sarmiento.

« Les technologies industrielles émergentes sont en train de déterminer le futur du développement mondial, transformant les modèles économiques actuels, combinant les mondes physiques, digitaux et biologiques sous la nouvelle révolution industrielle », a signalé Bernardo Calzadilla Sarmiento.

Selon lui, l'intelligence artificielle, l'industrie 4.0, l'économie circulaire ou bio-économie, présentent de « grandes opportunités », mais constituent également « d'importants défis », notamment en matière de normes de qualité.

« L'innovation et la qualité jouent un rôle de plus en plus prédominant au sein d'un système mondialisé en perpétuelle évolution et la capacité qu'auront les entreprises, en particulier les plus petites à innover, déterminera leur survie », a-t-il conclu.

Le Commissaire en charge de l'industrie et de la promotion du secteur privé de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao), Kalilou Traoré, a précisé que "la politique industrielle commune de l'Afrique de l'ouest vise, à l'horizon 2030, à doubler le taux de transformation de matières premières locales, à tripler la contribution des industries manufacturées au PIB régional", qui se chiffre actuellement à 7%.

Elle vise également, a-t-il ajouté, à quadriller le commerce intra-régional en Afrique de l'ouest, avec les produits manufacturiers (actuellement à moins de 15%) et à quintupler leur volume d'exportation qui se situe à 0,1%. Il faut noter que la rencontre de Dakar sera l'occasion pour les acteurs de finaliser la mise en place des principales structures de l'infrastructure de qualité de la sous-région.

Xinhua

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