Intempéries : les pluies causent le malheur des retraitésLundi 8 Janvier 2018 - 18:30 Les averses de ces derniers jours ont causé des érosions qui ont englouti des maisons tant à Brazzaville qu'à Pointe-Noire. Les érosions ne cessent de causer la psychose et l’angoisse aux nombreux Congolais qui construisent sur des terrains accidentés, notamment des terrains accidentés, des bords des rivières, fleuves et ruisseaux. Et parmi les gens qui paient le lourd tribut, il y a des retraités. Dans l'édition du 4 janvier, Les Dépêches de Brazzaville ont proposé un arrêt sur images de quelques éboulements, érosions et glissements de terrains survenus à Brazzaville à la suite de la grande pluie qui s’y était abattue la nuit du 31 décembre. Ces éboulements avaient emporté des habitations, des écoles et une partie des tronçons routiers laissant perplexes ceux qui ont perdu leurs habitations dont les retraités. « Nous sommes déjà retraités. Où trouverons-nous encore de l’argent pour pouvoir construire d'autres maisons ? », s’est plaint un retraité sinistré. Des terrains non habitables Il y a des terrains dans certains quartiers sur lesquels il n’est pas permis de construire car ils sont potentiellement des lieux d’érosion. On peut noter les périphéries des arrondissements Mongo-Mpoukou, Loandjili, Tié-Tié, Ngoyo, Tchilulu, KM 4 et Mpaka à Pointe-Noire qui sont menacées par des érosions. « Ce n’est pas la première fois que nous vivons cela à Tchilulu. Après une pluie, on observe une masse de terre qui coule en emportant sur son passage des maisons. C’est vraiment triste », a dit un habitant de Mvoungou. À Brazzaville, les périphéries des quartiers comme Maman-Mboualé, Ngamakosso, Jacques-Opangault sont aussi à la merci des érosions. Cependant, la plupart de ces quartiers ne sont pas lotis. Cela interpelle les propriétaires fonciers qui vendent des terrains sans associer le cadastre. Ces derniers sont en étroite osmose avec les chefs de bloc et de quartier pour vendre des terrains inhabitables à d’autres citoyens. Un retraité abordé, qui n'est pas victime des érosions, pense qu’il n’est plus question de remonter à la source pour chercher à connaître qui avait vendu telle ou telle parcelle à tel ou tel retraité. L’urgence sociale est que des retraités qui sont dans cette situation soient indemnisés.
Faustin Akono Légendes et crédits photo :Photo: Une érosion Notification:Non |