Fête de Noël : le repas des enfants en rupture familiale agrémenté de sauts acrobatiquesMardi 26 Décembre 2017 - 18:54 Le Samu social Pointe-Noire, en collaboration avec la société de laiterie Cowbell, a permis aux enfants en rupture familiale, à son siège au quartier Mpita, dans l’arrondissement 1 Émery-Patrice-Lumumba, de passer le 25 décembre la fête de la Nativité dans l'allégresse sous les sauts périlleux des acrobates du Club Olympique. Tous les enfants des sept structures membres du Réseau des intervenants dans le phénomène des enfants de la rue et ceux qui sont encore dans la rue ont été regroupés par le Samu social et la société de laiterie Cowbell au tour d’un repas de famille sous l’assistance des animateurs. Ils se sont exprimés à travers les différents concours de danse, de chant, de jeux et de sport. En effet, pour rendre plus agréable la 4e édition, le Samu social a invité le club de gymnastique Olympique pour faire plaisir aux enfants et jeunes. Prenant la parole, le directeur du Samu social Pointe-Noire, John Tama, a dans son mot de circonstance remercié tous les partenaires qui ne cessent de leur apporter du soutien pour continuer à donner la chaleur parentale aux enfants et jeunes en rupture familiale. « C’est la fête de fin d’année. Chaque fois, on se retrouve avec les enfants qui n’ont pas la chance de vivre dans un contexte familiale équilibré, pour leur trouver un cadre où ils peuvent se réjouir. Il y a la fête dans les familles. Pourquoi pas pour les enfants défavorisés ? », a-t-il souligné. Parlons du choix porté cette année sur le club des acrobates à ce repas, John Tama a indiqué que c’est dans le processus de la thérapie par le corps que sa structure a fait appel aux gymnastes. « On parle plus avec le corps que par la voix, la musique c’est communiquer avec la parole, la gymnastique c’est parler avec le corps. Nous sommes dans un processus de thérapie. Quand on invite les gymnastes, c’est pour voir comment le corps peut s’exprimer. Ces enfants ont une présentation physique plus ou moins différente de celle des enfants qui sont dans des familles normales. Utiliser son corps pour faire ressentir ses émotions s’avère important dans un schéma de prise en charge», a-t-il estimé. «Ces gymnastes ont fait l'exhibition de la gymnastique comtemporaine et classique, un moment de joie qui a égayé ces enfants en leur faisant oublier leur situation», a ajouté le directeur du Samu social De son côté, le représentant du responsable marketing de Cowbell à Pointe-Noire, Giscard Kombo, dont la société collabore avec le Samu social depuis quatre ans, a remercié son partenaire et toutes les structures qui œuvrent dans la prise en charge des enfants en rupture familiale pour la franche collaboration. « Comme d’habitude, nous venons les accompagner à passer la fête de Noël ensemble avec les enfants en détresse pour leur apporter le sourire », a-t-il dit. Il a, par ailleurs, ajouté que dans le cadre du partenariat de sa société avec la Fondation de basketball Serge-Ibaka, un projet est à l’étude avec la fédération congolaise de la discipline sur la possibilité d’insérer les enfants qui s’interessent au basketball dans les clubs de la place. « Nous avons organisé un tournoi au niveau du club BBS de Pointe-Noire avec ces enfants. L’objectif pour nous est de voir ce que ces centres de prise en charge proposent à ces enfants par rapport à nos objectifs en termes de Fondation Serge-Ibaka». Soulignons qu’au niveau du Samu social, des études se poursuivent sur les centres de prises en charge adaptés à la situation des jeunes qui sont encore dans la rue. Charlem Léa Legnoki Notification:Non |