Paix et sécurité : Jean Claude Gakosso et ses homologues africains échangent sur le sommet de la CIRGLLundi 16 Octobre 2017 - 14:33 Prélude à la tenue, à Brazzaville, du 7e sommet ordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands acs (CIRGL), et la 8e réunion de haut niveau pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la sous-région, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, s’est entretenu tour à tour, le 14 octobre, avec ses collègues de la République centrafricaine (RCA) et du Burundi. Charles Armel Doubane et Alain Aimé Nyamitwe, respectivement ministre des Affaires étrangères de la RCA et du Burundi, ont échangé avec leur homologue du Congo sur les enjeux du sommet de la CIRGL qui s’est ouvert le 15 octobre par la réunion des ministres des Affaires étrangères, avant la grande rencontre du 19 octobre en présence des chefs d’Etat de la sous-région.« Au cours de cette rencontre, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères discuteront des questions inhérentes à la sous-région qui, aujourd’hui, est confrontée à d’énormes difficultés dans certains Etats et dont le maître mot est la paix pour enclencher le développement », a déclaré le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane. « A l’orée de cette réunion, je suis venu échanger avec mon collègue, pour faire en sorte que les choses avancent. Les relations de fraternité entre les deux pays sont au beau fixe. En RCA, le Congo est la deuxième patrie », a-t-il ajouté. Peu avant, le ministre Jean-Claude Gakosso a échangé, dans la matinée, avec le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. L’agenda du sommet de la CIRGL prévoit l’examen des progrès et des défis dans la mise en œuvre des engagements pris dans l’accord-cadre signé à Addis-Abeba, en Éthiopie, en février 2013. Un accent particulier a été mis sur les mesures visant à résoudre les problèmes en suspens liés à la neutralisation des groupes armés illégaux encore actifs dans l’est de la RDC et la région des Grands lacs. Les participants plancheront également sur l’état des dialogues et processus politiques en cours dans la région des Grands lacs. Sont attendus à Brazzaville, les chefs d’Etat et de gouvernement des 13 pays signataires de l’accord-cadre, les institutions de garantie dudit accord, à savoir les Nations unies, l’Union africaine, la CIRGL et la Communauté de développement d’Afrique australe, ainsi que des observateurs de la communauté internationale. Rappelons que l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la RDC, la République du Congo, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie ont signé l’accord-cadre en 2013, peu avant le Kenya et le Soudan en 2014. La rencontre de Brazzaville intervient après celle de Luanda, en Angola, l’an dernier.
Yvette Reine Nzaba Notification:Non |