Conférence-débat : des intellectuels débattent autour de la promesse divine au CongoMardi 29 Août 2017 - 19:48 " Congo phare de l’Afrique" était le thème qui a constitué la trame d’une conférence-débat organisée par l’écrivain et pasteur, Serge Mboungou, le 26 août à la préfecture de Brazzaville. Une rencontre qui a mis l’accent sur les atouts et les révélations qui feront du Congo le levier du continent africain. Au cours de cette conférence-débat, trois sous-thèmes ont été exposés par les serviteurs de Dieu. Il s’agit de : "Congo pays phare de l’Afrique: enjeux et réalités", par Serge Mboungou ; " Congo source de l’industrialisation de l’Afrique", par le Ghanéen Alex Kodjo Addo ; " Rôle de l’église dans le renouveau africain", par Bernadette Musengezi de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, les orateurs ont puisé leurs arguments dans le livre d’Esaïe 19 : 25 qui, d’après eux, est une véritable révélation car, « c’est de l’Afrique centrale que va jaillir la lumière pour l’émergence du continent africain. Le déclin du monde occidental prouve que tout doit commencer en Afrique, précisément au Congo », a expliqué Serge Mboungou. Selon l’initiateur de la conférence, ce n’est pas au hasard que le général De Gaulle avait choisi Brazzaville comme lieu de refuge et ce n’est pas pour rien que les hommes de Dieu comme Kimpa Mvita, Kimbangu et autres ont existé. « Après cette conférence, le regard de l’homme vis-à-vis de l’église va sans doute changer et l’église doit jouer pleinement son rôle en apportant la lumière dans la société pour qu’ensemble avec les hommes de sciences, de cultures et les politiques nous faisons du Congo la lumière du monde », a conclu l’écrivain et pasteur congolais. Alex Kodjo Addo a, quant à lui, révélé que si l’Afrique est en retard, c’est parce qu’elle a donné la place de Dieu à Satan. Il a également regretté le fait que les Africains qui ont plus de 2000 langues, utilisent d’autres dialectes pour communiquer. Ce qui est, selon lui, un frein pour l’évolution industrielle du continent. De son côté, Bernadette Musengezi pense que « la transformation viendra de l’Afrique par l’église qui, est un lieu où les gens se rendent en masse par leur propre volonté et le salut de l’homme passe par une bonne interprétation de la Bible car, telle va l’église, telle va la nation. » Rappelons que cette cérémonie a été agrémentée par une prestation de slam, qui a permis au public de bien comprendre l’objectif de la conférence, mais aussi d’être en dialogue avec l’Afrique. Rude Ngoma et Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les trois orateurs; crédit photo Adiac Notification:Non |