Entre janvier et février 2018, la ville de Brazzaville abritera la 7e sommet des chefs d'Etat des pays membres de la Cirgl pour répondre efficacement aux problèmes sécuritaires qui minent la sous-région. Le dernier sommet s'est tenu à Luanda en Angola, sous l'égide du président José Eduardo dos Santos, à la tête de l'organisation jusqu'en 2018.
Les frontières des pays membres de la Cirgl restent poreuses, ce qui est à la base de l'activisme des groupes armés étrangers. Cette situation est visible en RDC avec des rébellions ADF (Ouganda), FNL (Burundi), FDLR (Rwanda), et le M23, une rébellion congolaise réfugiée au Rwanda et en Ouganda. Les pays membres de la Cirgl ont signé un accord-cadre à Addis-Abeba en février 2013, sous l'égide des Nations unies.
Il prévoit notamment la non-ingérence des pays voisins dans les affaires internes des Etats, le non soutien des pays à des groupes armés pour déstabiliser les Etats de la sous-région.
À l'occasion de ce sommet, l'Angola et le Congo vont tenir un sommet de haut niveau autour de leur coopération économique, a annoncé l'ambassadeur sortant du Congo-Brazzaville en Angola, Jean Baptiste Dzangue. C'était lors de ses adieux au terme de 9 ans de mission. Les experts de deux pays préparent déjà le forum économique qui se tiendra également à Brazzaville, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cirgl.
Ce sommet se tient l'année où le président Joachim a décidé de quitter la politique. Beaucoup de déclarations sont attendues à l'issue de cette rencontre de haut niveau. La Cirgl comprend 11 Etats membres : Angola, Burundi, RDC, Ouganda, Congo, Centrafrique, Soudan, Tanzanie, Zambie, Kenya et Rwanda.
Et en décembre 2018, 5 000 congressistes et décideurs sont attendus à Brazzaville dans le cadre du 8e sommet "Africités", une initiative des Cités et gouvernement locaux unis d'Afrique (CGLUA). Il s'agit d'un dialogue entre élus locaux africains, partenaires de développement et ministres en charge des collectivités locales sur la mise en oeuvre des politiques de décentralisation sur le continent.
Entre autres acteurs, des responsables politiques et administratives, élus locaux et organisations de la société civile, prendront part aux travaux du sommet qui vise à encourager et étendre le dialogue et l’échange des connaissances sur les politiques de décentralisation à tous les acteurs concernés.